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2024 : L’année de la guerre des gangs et de l’ensauvagement

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Dans notre bilan de l’année, il est impossible de ne pas revenir sur la guerre des gangs qui sévit entre Arab Power, Blood Family Mafia (BMF) et les Hells Angels. Plusieurs adolescents ont perdu la vie dans des règlements de comptes sanglants, et la police se retrouve limitée dans son champ d’action. Ce fut également une année marquée par une augmentation des faits divers sordides.

Ce qui a le plus retenu l’attention sur la scène criminelle, c’est le refus de la BMF de payer le pourcentage exigé par les Hells pour la vente de drogue. Ce qui devait arriver arriva : une guerre ouverte a éclaté entre les deux groupes. All Boivin et Dave Turmel, deux des leaders de la BMF, sont aujourd’hui les fugitifs les plus recherchés au Canada.

En septembre, un adolescent de 14 ans, membre du groupe Everybody Gets Killed (EGK), a été tué lors d’une attaque préméditée contre le repaire des Red Devils, un club école des Hells à Frampton, en Beauce. La voiture utilisée par les assaillants a été incendiée sur place. Ce qui choque le plus dans cette affaire, c’est le jeune âge des protagonistes (tous les deux mineurs) et le fait qu’ils étaient armés de fusils d’assaut AK-47.

Une jeunesse sacrifiée au nom d’une sous-culture criminogène

L’année 2024 restera marquée par l’implication croissante d’adolescents dans ces guerres de gangs. Ces jeunes, souvent issus de quartiers défavorisés majoritairement peuplés d’immigrants haïtiens et maghrébins, sont utilisés comme chair à canon dans des affrontements sans pitié. La culture criminogène du rap promet de l’argent facile, des drogues et des femmes. Pourtant, ce qui les attend réellement, c’est soit la prison, soit le cimetière.

En parlant d’immigration, un autre incident a attiré l’attention : deux adolescents d’origine algérienne, après avoir tiré sur des passants au hasard, ont trouvé la mort en percutant un arbre avec leur voiture. Certains médias, comme La Presse, les ont décrits comme de jeunes gens « passionnés et sportifs ». Pourtant, sur les réseaux sociaux de la communauté algérienne à Montréal, peu de gens ont manifesté de l’empathie pour ces « martyrs ».

Ce type d’événement illustre les défis liés à l’intégration des nouveaux arrivants dans notre société. Les statistiques révèlent que les jeunes Maghrébins sont surreprésentés dans les crimes violents ayant secoué la région métropolitaine en 2024. Il faudra trouver des solutions à long terme pour enrayer ce fléau à sa source.

Le retour des Hells et la guerre des pourcentages

Historiquement, les Hells Angels avaient été presque éradiqués par des opérations policières massives dans les années 1990, après qu’un enfant innocent ait perdu la vie dans une explosion. Cependant, les Hells sont revenus, cette fois avec un profil plus discret, se recyclant dans des entreprises « légitimes », comme des boutiques de vapotage. Leur modèle économique repose désormais sur une taxe de 10 % imposée à ceux qui vendent de la drogue sur leur territoire. C’est ce système qui a déclenché le conflit actuel avec la BMF et les autres gangs.

L’ensauvagement de la société québécoise

La nouveauté en 2024, c’est l’apparition du « scoring », un jeu macabre où les membres de gangs marquent des « points » en attaquant des innocents au hasard dans la rue. Ce phénomène met en danger tout le monde et illustre l’ensauvagement progressif de la société québécoise.

Regardons ce qui se passe en France : pas une seule journée sans faits divers violents. Meurtres gratuits, viols, cambriolages… On pointe souvent du doigt une immigration incontrôlée et la non-intégration de certaines populations aux valeurs républicaines. À cela s’ajoute une justice trop laxiste à l’égard des criminels violents. Souhaitons-nous devenir comme la France d’Emmanuel Macron ?

Nos gouvernements doivent faire preuve de courage

Le Québec pourrait-il connaître un destin similaire ? Pour l’éviter, il est essentiel de donner plus de moyens aux procureurs, aux juges et surtout aux policiers. La vie des citoyens en dépend. Mais il faudra aussi s’attaquer aux racines du problème : la sous-culture criminogène qui glorifie une vie de débauche et de violence. Le gouvernement devra relever ces défis complexes pour garantir la sécurité et préserver la cohésion sociale. Il doit donc faire preuve de courage.

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