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Afin de protéger les emplois canadiens du dumping chinois, un gouvernement conservateur imposerait des droits de douane massifs sur les véhicules électriques importés

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Traduit de l’anglais. Article de Mia Rabson publié le 9 août 2024 sur le site du National Post.

OTTAWA – Un futur gouvernement conservateur imposerait des droits de douane massifs sur les véhicules électriques fabriqués en Chine et sur une foule d’autres produits afin de protéger les emplois canadiens, a déclaré vendredi le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre.

Cette promesse intervient alors que le gouvernement libéral vient de terminer les consultations nécessaires pour imposer des droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine et a lancé vendredi une consultation supplémentaire qui pourrait s’étendre à d’autres secteurs.

M. Poilievre a fait son annonce devant quelques dizaines de travailleurs de l’aciérie Stelco à Hamilton, l’acier étant l’un des produits que la Chine tente, selon lui, d’affaiblir au Canada.

M. Poilievre a déclaré que le gouvernement chinois « exploite la faiblesse des normes du travail et de l’environnement pour produire de l’acier et de l’aluminium artificiellement bon marché, ainsi que des véhicules électriques qui créent davantage de pollution ».

« Il a volé des technologies aux pays occidentaux, limité l’accès aux chaînes d’approvisionnement mondiales et subventionné massivement les industries de l’acier, de l’aluminium et des véhicules électriques. Ils agissent ainsi dans le but d’écraser notre acier, notre aluminium et notre production automobile et de prendre nos emplois », a-t-il déclaré.

Son plan consiste à introduire une taxe à l’importation de 100 % sur les véhicules électriques fabriqués en Chine et à annuler les remises accordées par le Canada pour l’achat de véhicules électriques. Des droits d’importation de 50 % seraient ajoutés sur les semi-conducteurs et les cellules solaires, ainsi que des droits de 25 % sur les produits en acier et en aluminium, le graphite et d’autres minéraux essentiels, les batteries de VE, les pièces de batteries, les aimants permanents et les grues de navire à quai.

Ce plan fait écho aux droits de douane annoncés par le président américain Joe Biden pour son pays le 14 mai, dans le but, selon lui, de protéger l’industrie américaine de la concurrence déloyale de la Chine et du contrôle des chaînes d’approvisionnement susceptibles de perturber l’économie mondiale.

L’Union européenne a également imposé des droits de douane plus élevés sur les véhicules électriques chinois cet été, portant la taxe d’importation maximale à près de 50 %. Vendredi, Pékin a déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce à ce sujet. La Chine a promis en mai de réagir fermement aux droits de douane américains, mais n’a pas encore annoncé de mesures de rétorsion.

M. Poilievre a accusé le Premier ministre Justin Trudeau de refuser de suivre l’exemple des États-Unis.

« Pendant ce temps, M. Trudeau n’a rien fait pour protéger nos travailleurs et nos emplois », a-t-il déclaré. « Pire encore, et c’est là que ça devient vraiment fou, il accorde des rabais aux gens pour qu’ils achètent des voitures fabriquées en Chine ».

Le Canada dispose d’un rabais national pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars pour l’achat de VE dont le pays d’origine n’est pas limité. Actuellement, les seuls VE fabriqués en Chine et vendus au Canada sont les Teslas fabriquées dans l’usine du géant technologique américain à Shanghai.

Jusqu’à récemment, les Teslas canadiennes provenaient des États-Unis, mais une partie de la production a été transférée à Shanghai parce que les États-Unis offrent des crédits d’impôt pour les VE qui sont limités aux véhicules fabriqués en Amérique du Nord.

Cependant, en avril, BYD, la plus grande entreprise chinoise de VE, s’est enregistrée en tant que personne morale canadienne et, en juillet, a recruté des lobbyistes canadiens pour discuter avec le gouvernement canadien de l’entrée prévue de BYD sur le marché canadien et des droits de douane canadiens sur les VE.

Le Canada applique actuellement des droits de douane de 6 % sur les véhicules de tourisme fabriqués en Chine. Mais une augmentation semble imminente, car le Canada vient d’achever le processus de consultation d’un mois nécessaire pour imposer des droits de douane plus élevés.

Lorsqu’elle a annoncé ces consultations en juin, la ministre des finances Chrystia Freeland a déclaré que le Canada « ne tolérerait pas » la politique clairement définie par la Chine de surproduction et d’offre excédentaire de VE et de produits liés aux VE.

[…]

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