Dans la petite localité de Saint-Barnabé-Sud, tout semble typique d’un village québécois : des champs, des rangs, une église. Mais, en plus de cette quiétude rurale, un résident expose des croix gammées autour de sa maison, en plein centre du village. Une histoire troublante se cache derrière ce qui semblait être, au départ, une simple chicane de voisinage entre un homme et l’administration municipale.
Selon La Presse, cet individu est un sans-statut soupçonné de djihadisme, connu pour son comportement colérique. Aimeriez-vous avoir un homme échappé d’un hôpital psychiatrique en Floride comme voisin ? Les habitants de ce petit village, eux, doivent vivre avec cette réalité.
Le passé trouble de Yahia Meddah
Yahia Meddah est arrivé au Canada en 1998, après avoir fui l’Algérie, où il est soupçonné par le FBI d’être affilié au Groupe islamique armé (GIA), une organisation terroriste responsable de nombreux morts lors de la décennie noire des années 1990. Avant d’arriver ici, il aurait tenté de s’installer dans plusieurs pays d’Afrique, mais ses demandes de résidence y furent systématiquement rejetées.
Après un passage par Cuba et la Colombie, il est entré aux États-Unis à l’aide d’un faux passeport acheté sur le marché noir. Interrogé par le FBI sur sa véritable identité, il sera interné dans un hôpital psychiatrique en Floride, d’où il finira par s’échapper, profitant de la surveillance défaillante des lieux.
Un climat de terreur à Saint-Barnabé-Sud
Au Canada, Yahia Meddah est considéré comme un sans-statut et s’est installé dans le petit village de Saint-Barnabé-Sud, près de Saint-Hyacinthe. Il y sème la terreur dans cette communauté de 900 habitants. Cet individu a publiquement accusé la municipalité d’être la « ville la plus raciste au monde », après qu’Hydro-Québec eut coupé son courant pour non-paiement de factures. Les autorités locales, en inspectant son domicile, y ont trouvé un barbecue et des bonbonnes de propane à l’intérieur, posant un risque évident d’incendie.
Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg. Depuis juin dernier, Yahia Meddah intimide la municipalité, multipliant les provocations. Pourtant, aucune mesure concrète n’a été prise pour protéger les résidents de ce personnage trouble.
Une expulsion impossible ? Pas si vite
Le Canada se retrouve dans une impasse. Les autorités affirment qu’il est impossible d’expulser Meddah vers l’Algérie, un pays avec lequel le Canada entretient des relations tendues. De plus, son passé suspecté de liens avec des organisations terroristes complique son renvoi vers son pays d’origine, où les autorités algériennes l’auraient probablement inculpé.
Malgré cela, la présence de cet individu sur le sol canadien est une menace claire pour la sécurité publique. Pire encore, Yahia Meddah aurait voyagé à plusieurs reprises en Algérie, un pays où il se dit pourtant « persécuté ». Une contradiction qui démontre un abus manifeste des lois canadiennes.
Il est nécessaire d’agir au plus vite
Le gouvernement libéral a échoué à protéger les honnêtes citoyens contre des individus dangereux comme Yahia Meddah, qui exploitent les failles de notre système démocratique. Si l’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants problématiques, pourquoi ne pas envisager des sanctions contre son régime ? À défaut, des solutions similaires à celles du Royaume-Uni, comme le transfert de demandeurs d’asile déboutés vers des pays tiers comme le Rwanda, pourraient être explorées.
Ce qui est certain, c’est que des mesures plus strictes sont nécessaires. Meddah aurait commis de nombreuses fraudes aux aides gouvernementales, utilisant jusqu’à 13 faux noms. Malgré une enquête pour terrorisme, il continue de résider librement au Canada.
Le futur gouvernement doit sanctionner davantage le terrorisme
Un futur gouvernement conservateur devra restaurer l’autorité de l’État en renforçant les lois sur la déchéance de citoyenneté pour les bi-nationaux reconnus coupables de terrorisme. Il faudra également envisager la déportation des individus représentant une menace sérieuse à la sécurité publique. Les bons sentiments envers les réfugiés ne doivent pas empêcher d’agir fermement contre ceux qui abusent de notre bonne volonté.
La sécurité des citoyens québécois et canadiens doit primer sur les considérations politiques. Yahia Meddah est un exemple criant des lacunes de notre système actuel. Il est temps d’agir pour éviter que d’autres communautés ne soient confrontées à des situations aussi alarmantes.