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ALERTE : Une taxe carbone de l’ONU sur le point de frapper l’Amérique du Nord

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L’ONU s’apprête à voter une nouvelle taxe carbone sur le transport maritime qui pourrait avoir des conséquences majeures sur l’économie nord-américaine. Cette mesure, présentée comme une initiative environnementale, risque en réalité d’entraîner une flambée des prix des biens de consommation essentiels, touchant de plein fouet les États-Unis et le Canada, deux des plus gros importateurs mondiaux. Alors que cette décision passe largement inaperçue du grand public, certains analystes ont déjà tiré la sonnette d’alarme.

Dans un article publié sur Substack, Alex Epstein et Michelle Hung décryptent les implications cachées de cette taxe et dévoilent comment elle pourrait frapper de plein fouet les consommateurs américains et canadiens. Voici ce qu’ils révèlent.

Une taxe carbone imposée par l’Organisation maritime internationale (OMI)

L’Organisation maritime internationale (OMI), organe de l’ONU chargé de garantir la sécurité de la navigation mondiale, dévie de sa mission initiale pour promouvoir une taxe carbone sur le carburant des navires. Les propositions actuelles suggèrent une taxe oscillant entre 19 et 150 dollars par tonne de CO2 émise, ce qui reviendrait à ajouter jusqu’à 1,29 dollar par gallon d’essence.

Un prélèvement de 150 dollars par tonne de CO2 doublerait purement et simplement le coût du carburant pour les grands navires. Aujourd’hui, le fioul marin utilisé par ces vaisseaux coûte environ 400 dollars la tonne. Or, chaque tonne brûlée produit environ 3,2 tonnes de CO2. Avec cette nouvelle taxe, le coût supplémentaire s’élèverait à environ 480 dollars par tonne de carburant, soit un doublement des tarifs actuels.

Une hausse généralisée des prix

L’impact d’une telle taxe ne se limiterait pas au secteur maritime. La hausse du coût du carburant aurait des répercussions directes sur le prix des produits essentiels : nourriture, vêtements, carburants, biens de consommation. Étant donné que la majorité des produits circulant à l’international transitent par voie maritime, la flambée des coûts du transport se répercuterait inévitablement sur les consommateurs.

Les États-Unis et le Canada, en tant que premiers importateurs mondiaux, seraient parmi les nations les plus durement touchées. Les Américains importent à eux seuls 3,2 trillions de dollars de biens chaque année, dont 760 milliards rien que pour les biens de consommation. Les Canadiens, de leur côté, dépendent fortement des importations pour de nombreux produits de base. En d’autres termes, cette taxe carbone maritime serait une taxe sur l’Amérique du Nord.

Une mesure issue d’une stratégie climatique promue par l’administration Biden

L’idée d’une taxe carbone sur le transport maritime trouve son origine dans la « 2023 GHG IMO Strategy », un document adopté sous l’administration Biden qui engage les membres de l’ONU à atteindre un objectif de neutralité carbone pour le transport maritime international d’ici 2050. L’administration Trump ne doit pas laisser cette politique climatique s’installer discrètement.

Comment les États-Unis pourraient bloquer cette taxe

Différents leviers peuvent être actionnés pour empêcher l’application de cette taxe :

  • Le Département d’État, sous la direction de Marco Rubio, peut retirer formellement le soutien des États-Unis à la 2023 IMO GHG Strategy, voter contre la taxe lors de la réunion de l’OMI la semaine prochaine et inciter les alliés américains à faire de même.
  • L’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) et la Garde Côtière, dirigées respectivement par Lee Zeldin et l’amiral Kevin Lunday, peuvent interdire à leurs agences d’appliquer toute taxe carbone internationale qui ne serait pas explicitement ratifiée par le Sénat.
  • Le Sénat, sous la direction de John Thune et Mike Lee (président du Comité de l’énergie), peut déclarer qu’une telle taxe constitue un engagement de niveau traité, nécessitant une ratification qui ne sera pas accordée.

Une alternative tout aussi problématique : le système de plafonnement et d’échange

Des rapports récents indiquent que l’Union européenne pourrait proposer de remplacer cette taxe carbone par un système de plafonnement et d’échange des émissions. Bien que moins destructeur en apparence, ce dispositif resterait nocif pour l’économie américaine et mondiale. Les États-Unis et le Canada devraient s’y opposer fermement.

Pour lire l’article original de Alex Epstein et Michelle Hung, c’est ICI!

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