Les activistes qui appellent depuis plusieurs années à l’interdiction du plastique à usage unique se font plutôt silencieux lors de cette présente pandémie, où les plastiques à usage unique jouent maintenant un rôle clé dans la lutte aux pathogènes contagieux.
Les équipements de protection personnels utilisés dans les hôpitaux et CHSLD sont principalement des produits dérivés du pétrole, cette même substance que les activistes veulent aussi bannir. Les épiceries refusent désormais les sacs réutilisables. Il est évident que les plastiques à usage unique sont essentiels dans la prévention de la contamination croisée.
Ces mêmes activistes demandent aussi constamment aux gouvernements d’imposer des nouvelles taxes et de pénaliser les consommateurs. Les gouvernements, en réponse à ces pressions, injectent des millions de fonds public dans la « lutte aux changements climatiques. »
Cette « lutte aux changements climatiques », combat abstrait et incertain, est sensiblement le seul point à l’agenda des activistes, alors que les événements réels et ayant des conséquences profondes, comme la présente pandémie, sont ignorés par ces même activistes.
Pourtant, même en temps de pandémie, ces activistes continuent d’exiger la fin du pétrole. Plus d’une centaine d’organismes radicaux ont tout récemment interpellé le gouvernement de Justin Trudeau pour que ce dernier coupe tout financement à l’industrie pétrolière.
Alors qu’une quantité ahurissante de canadiens se retrouvent sans emploi, le lobby anti-pétrole continue de pousser cette même lubie anti-pétrole et anti-plastique. Si les gouvernements avaient écouté ces mêmes activistes, nous aurions aujourd’hui une énorme difficulté à augmenter notre production d’équipements de protection pour face à la présente pandémie.