En 2017, Bombardier a bénéficié d’un plan de sauvetage du gouvernement libéral de 372,5 millions en prêts fédéraux.
Bombardier licencie 200 personnes de son usine de Thunder Bay, dans l’Ontario.
L’usine était utilisée par l’entreprise pour aider à produire 18 000 ventilateurs dans le cadre d’un contrat avec le gouvernement de l’Ontario.
Selon Dominic Pasqualino, président de la section locale d’Unifor, 125 personnes seront licenciées à partir de la mi-octobre et 75 autres perdront leur emploi d’ici avril.
Au cours de l’année dernière, Bombardier a considérablement réduit ses activités et licencié une grande partie de sa main-d’œuvre.
En mars, le leader parlementaire du gouvernement libéral, Pablo Rodriguez, a déploré la décision de l’entreprise de licencier 70 % de son personnel canadien, déclarant que « les employés de Bombardier ont toute sa sympathie ».
Les premiers licenciements sont intervenus alors que Bombardier réduisait ses activités de production d’avions à réaction et de matériel ferroviaire en pleine pandémie.
En 2017, l’entreprise a bénéficié d’un plan de sauvetage du gouvernement libéral de Justin Trudeau de 372,5 millions sous forme de prêts fédéraux.
L’entreprise a également reçu un milliard supplémentaires du gouvernement du Québec.
Malgré ces fonds, Bombardier a eu du mal à répondre aux exigences du projet et sa performance sur le marché boursier est restée médiocre.
Plus récemment, après que la société ait annoncé qu’elle se concentrerait sur ses activités de jet privé, le titre de Bombardier est plongé de 1,21 $ à 43 cents.