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Bébés blancs embrochés dans une pièce de théâtre « décoloniale » en France

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Une pièce de théâtre « décoloniale », qui se produit actuellement au Festival d’Avignon, en France, suscite la polémique et est accusée de racisme depuis quelques jours. À raison, d’ailleurs, puisqu’elle produit une imagerie profondément violente et haineuse contre la blanchitude, tout en faisant preuve de ségrégation dans la salle.

« Carte noire nommé désir », une pièce écrite, mise en scène et interprétée par Rébecca Chaillon, a pour prétention de « dynamiter » les « clichés érotisant et autres fantasmes qui enferment les corps des femmes noires ». C’est donc une classique tentative militante de « déconstruction » des supposés « dominations » qu’imposent les blancs aux femmes noires. On argue ici que les femmes noires seraient victimes de fantasmes et d’objectivisation particulièrement perverse de la part, notamment, d’hommes blancs.

La pièce est empreinte du thème « intersectionnel », posant d’entrée de jeu ce constat pseudo-intellectuel : « comment construire son désir quand on n’est ni homme, ni blanche? ».

D’un style qui se revendique de « l’afro-futurisme », cette pièce de théâtre, qui fait plutôt penser à de l’art moderne de performance, multiplie les scènes visuellement saisissantes en les accompagnant d’une prose moralisatrice. Un grand accent semble être mis sur la nudité et une certaine obésité qui, on l’aura compris, vise à dévoiler le corps des femmes noires sous un jour soi-disant plus honnête. Dans le même esprit, un travail particulier a été mis sur le visuel, comme par exemple lorsque sept femmes tressent les cheveux de la protagoniste principale, formant comme une étoile de longues nattes couvrant toute la scène à partir de sa tête.

Mais c’est particulièrement une scène où on aperçoit ces femmes noires s’affubler de grandes « brochettes » de bébés blancs qui choque. Il s’agit évidemment de petit bébés jouets en plastique, mais le visuel ne trompe pas. On met ici en image des femmes noires qui embrochent et qui empalent des bébés blancs dans ce qui semblerait à première vue une parodie absurdement violente de tribu cannibale.

Peu importe comment la YouTubeuse féministe radicale Marie-Coquille Chambel tentera de justifier « l’œuvre » (elle écrivait notamment sur les réseaux sociaux que « Depuis quelques années, des intellectuels bourgeois et blancs criminalisent l’antiracisme et la décolonialité au titre qu’ils signeraient la fin de la civilisation, le règne de l’identitaire et la mort de l’artistique pour privilégier la morale.), le sens de ces mises en scènes sont clairs : faire violence aux blancs et minimiser l’importance de la vie de leur progéniture.

En d’autres mots, on se moque carrément de la vie des « bébés blancs » ; on blague au sujet de les tuer en masse en les embrochant…

Cette imagerie n’est d’ailleurs pas sans rappeler le vidéoclip et la chanson grossièrement violente et raciste du rappeur Nick Conrad, en 2018, qui appelait à « pendre les blancs » et tuer « des bébés blancs dans des crèches ». Cet appel à la violence lui avait alors valu 5000 euros d’amende, avant qu’il ne récidive avec une chanson appelant à brûler la france et mettre une bombe sous le Panthéon.

Ainsi, ces professionnelles du théâtre et de la lutte décoloniale auront beau lever le petit doigt en déclamant leur jargon pseudo-intellectuel et prétendre à la profondeur symbolique de leurs scènes, le monde entier sera capable de voir clair dans leur jeu, et réaliser que l’imagerie qu’elles mettent de l’avant est tout aussi basse, rancunière et haineuse que celle de Nick Conrad.

En outre, au-delà de la symbolique de la pièce en tant que telle, il est important de noter que cet acte théâtral semble interactif avec le public. Ce qui, apparemment, justifie la ségrégation de la salle entre de confortables canapés aux premiers rangs réservés aux femmes noires et le reste des gradins réservés aux blanches.

Une scène où les actrices entreprennent de se promener dans le public et se saisir des sacs de certains membres de l’audience pour singer la colonisation a d’ailleurs occasionné une altercation. En effet, un membre du public aurait refusé de donner son sac et s’en serait ensuivi une confrontation entre les artistes de scène et l’homme en question, qui se serait fait demander de quitter la salle. Sous les hués et le support de certains, cette altercation aurait tourné au vinaigre, la personne en question accusant la troupe d’être des « dictateurs ».

Il est curieux de noter que cette pièce foncièrement anti-républicaine ait reçu un tel soutien financier. Outre une multitude de bourses provenant d’institutions théâtrales ou d’enseignement, cette pièce raciste a reçu du soutien direct du gouvernement français et est représentée en partenariat avec France Médias Monde. La doctrine républicaine française au regard des races et d’en être totalement aveugle. Cette prédisposition lui permet habituellement une bonne protection contre le wokisme décolonial américain à la BLM, mais apparemment, le pays des Lumières commence lui aussi à sombrer dans cette tendance qui ravage l’Occident et plombe ses relations raciales.

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