Lundi dernier (le 7 janvier), Justin Trudeau a annoncé sa démission de son poste de premier ministre. Il va partir quand le PLC choisira son successeur. Le nouveau chef libéral sera connu le 9 mars prochain. En 2015, le premier ministre nouvellement élu avait promis aux Canadiens une nouvelle ère de changement, les «sunny ways». Le Canada allait devenir le pays du progressisme par excellence. Dix ans plus tard, force est de constater que Justin Trudeau aura plutôt été le fossoyeur du Canada. Sous sa gouverne, l’État canadien est un pays en déclin tant sur la scène nationale qu’internationale. Ce premier ministre va laisser un champ de ruines à son successeur Pierre Poilievre. Son bilan est catastrophique.
Hausse vertigineuse de la dette et la perte de contrôle des finances publiques
À son arrivée au pouvoir, le chef libéral promettait de petits déficits. Or, il passera à l’histoire comme le premier ministre le plus dépensier de l’histoire canadienne. Tous ses budgets ont été fortement déficitaires et il a dépensé plus vite que son ombre : la PCU trop généreuse durant la COVID-19, les régimes de soins dentaires et le programme universelle d’assurances médicaments, etc. Juste pour l’année 2023-2024, le Canada a un déficit monstrueux de 60 milliards de dollars. Ce sont les générations futures qui vont payer la facture des dépenses folles du gouvernement Trudeau.
La réputation du Canada à l’étranger a été ternie sous son règne
Justin Trudeau disait que le Canada serait de retour sur la scène internationale. Pourtant, sa politique étrangère fut terrible. Tout d’abord, il a fait rire de lui lors de son voyage en Inde en se déguisant de façon ridicule. Sous son leadership, les relations du Canada avec des pays importants se sont dégradées : la Chine, l’Inde et les États-Unis. Le président Donald Trump n’a jamais respecté Justin Trudeau. Encore aujourd’hui, Trump se fout de la gueule de ce faible premier ministre. Dans le dossier d’Haïti, le Canada aurait pu être un leader, mais ce ne fut pas le cas. En conclusion, sous le régime Trudeau, le Canada est devenu une risée sur la scène internationale. Le poids du Canada a fortement diminué grâce à la gouvernance trudeauiste.
Des relations difficiles entre le fédéral et les provinces
Justin Trudeau a imposé au pays sa vision du fédéralisme qu’on peut caractériser comme centralisatrice et prédatrice. Pendant dix ans, le gouvernement Trudeau a violé la Constitution canadienne en empiétant dans les champs de compétences des provinces : la mise en place des programmes pancanadiens d’assurances dentaires et médicaments. Il s’est chicané avec le Québec dans le dossier de l’immigration de masse et avec des provinces anglophones, comme l’Alberta et la Saskatchewan, dans le dossier de la taxe sur le carbone. Sa vision centralisatrice a nui fortement au bon fonctionnement de notre fédération.
Un immigrationniste pur et dur
Sous le leadership de Justin Trudeau, l’identité du Canada a été centrée sur l’immigrationnisme. Il a sapé l’identité nationale canadienne en la noyant dans une politique d’immigration de masse. Trudeau voulait que le Canada devienne le premier pays post national avec aucune identité dominante. Depuis dix ans, les seuils d’immigration ont explosé et cela a causé du tort irréparable au Québec et au Canada : la poursuite du déclin du fait français au Québec et dans le reste du Canada, la crise du logement, la hausse de la criminalité dans les deux plus grandes villes du pays (Montréal et Toronto), etc.
Le problème d’éthique de ce gouvernement
Depuis qu’il est premier ministre, le gouvernement Trudeau a été entaché par plusieurs scandales de manquements à l’éthique : l’affaire SNC Lavallin, les vacances du premier ministre chez son ami Aga Khan, la mise en place de l’application ArriveCan qui a coûté presque 60 millions de dollars à l’État canadien, l’affaire UNIS, etc. Le Parti libéral a toujours eu des problèmes en matière d’éthique. Rappelons-nous du Scandale des commandites sous le régime Chrétien. Justin Trudeau a juste poursuivi la tradition libérale.
Pour conclure, bientôt, nous pourrons mettre derrière nous ce cauchemar qu’aura été le passage de Justin Trudeau au pouvoir. Il est le pire premier ministre de l’histoire du Canada. Les Canadiens devront se demander comment ils ont pu élire cet homme superficiel à la tête de notre pays pas une, deux mais bien trois fois. Nous allons sentir les effets négatifs de sa gouvernance toxique pour des décennies.
