Alors que les sociétés d’État n’ont aucune compétition, les dirigeants s’octroient des bonis de performance. Lors de l’exercice financier 2020-21, les cadres de la Société des alcools (SAQ) ont reçu des primes de 9.5 millions de dollars. Une vraie farce.
Le chroniqueur économique Michel Girard a récemment lâché un coup de gueule contre ces primes salariales.
»Si le gouvernement de François Legault estime sérieusement que la panoplie de primes et bonis, versés aux hauts dirigeants et certains groupes d’employés des sociétés d’État, est totalement méritée et justifiée, qu’il augmente les salaires de tout ce beau monde en conséquence. »
On connaît la chanson, les gestionnaires des sociétés d’État pourraient travailler au privé. Si nous ne les payons pas assez, ils partiront et nos sociétés seront moins efficaces. Soit. Cependant, ces sociétés le sont-elles vraiment ? La SAQ vend ses produits pourtant plus cher qu’ailleurs au Canada comme le dénonçait Éric Duhaime dans son livre La SAQ pousse le bouchon. Loto Québec a des casinos déficitaires… faut le faire !
Le chef conservateur a d’ailleurs promis de mettre fin au pillage du portefeuille des clients de ces sociétés monopolistiques. https://www.facebook.com/photo?fbid=559559335534510&set=a.417004983123280
Que fait la CAQ ?