Guillaume Ratté Côté, alias « PolitiGuy Correct » est animateur du retour et directeur de CJMD 96,9 L’Alternative radio de Lévis. Vous pouvez le suivre au 969fm.ca et ses podcasts sont aussi disponibles sur l’application mobile.
La politique américaine a de quoi rendre cynique le plus enthousiaste des nerds bien-pensants et prêt à gober toutes les versions officielles si on la regarde de près. Et bien des gens la regardent de plus près que jamais!
Commençons par la tentative d’assassinat du 13 juillet. Il faudrait croire que tout ceci n’est qu’une succession d’événements dont les probabilités sont du registre d’un sur des millions, voir des milliards?
Les Services Secrets, spécialisés exactement dans l’évitement de ce genre de situation, auraient laissé un homme qu’ils savaient dangereux errer avec une arme pendant des dizaines de minutes à l’événement du candidat/ex président? L’auraient laissé se promener avec de grosses lunettes de calibration, s’installer sur un toit blanc en plein jour avec un AR-15 en position de sniper? Alors qu’ils ont normalement des capacités aériennes et des équipements infrarouges qui marchent aussi lorsque le soleil est là? Mais surtout, alors que pour de longues minutes, la foule l’a pointé du doigt et a apostrophé les policiers en leur disant qu’il était armé et menaçant? Et que ça a pris de si longues minutes avant la moindre vérification?
Qu’après, on l’a laissé tirer parce que supposément, au moment où les agents chargés de contrer les snipers l’ont enfin identifié comme une menace, il était inatteignable vu l’angle et le rebord du toit? Mais il serait soudainement devenu atteignable pendant les coups de feu… Ajoutons que les services secrets ont coulé l’information comme quoi il était difficilement identifiable et l’équipe de contres-snipers avait attendu par crainte de tirer un des leurs! Ces gens-là ont les meilleures lunettes d’approche du monde et savent s’en servir! Non? Non!
Il faudrait croire que le gars était un loup solitaire, qu’il n’avait manifesté aucune intention du genre à qui que ce soit. Qu’il est venu à vélo ET dans une voiture chargée d’explosifs. Que la bâtisse de laquelle il a tiré était « sécurisée de l’intérieur » … puis que, finalement, non… les contres-snipers n’étaient pas sur ce toit parce qu’il a une pente! Puis parce qu’il faisait trop chaud…
Qu’on ait laissé Trump entrer sur la scène même si on savait l’attaque imminente vu la succession d’alertes – notamment l’appel des parents, les signaux du détecteur de métal, les gens qui l’ont pointé et dénoncé même au sol avant qu’il ne grimpe (d’ailleurs, on avance qu’il aurait grimpé sur une échelle ou bien sur un bloc d’air climatisé ; on nous a donné les deux versions à ce sujet, le plus sérieusement du monde!)
On sait depuis peu que le Service secret américain a refusé le briefing matinal qui lui permet généralement de coordonner ses actions avec les forces de police locales. Que les communications avec ces dernières avaient été coupées «toute la journée, jusqu’après les coups de feu », selon des policiers présents ce jour-là qui se sont confiés à ABC.
Aussi que les effectifs étaient chamboulés par la présence de Jil Biden en Pennsylvanie au même moment. Et qu’on l’a considéré être l’objet d’un degré de menace qui commande une protection similaire à celle de Trump, alors qu’il est clair que ce dernier a de plus grands risques d’accidents de ce genre associés à sa personnalité.
Si on trouve le tout plutôt louche, il nous est socialement permis de croire que le méchant homme orange aurait orchestré le tout, alors même que son adversaire politique est l’ultime responsable du Secret Service. Qu’il aurait planifié les coups de feu qui ont tué un père de famille et blessé deux autres personnes pour donner de la crédibilité à l’histoire, se mettant une capsule de faux sang à l’oreille juste au bon moment. Puis un faux pansement pour parader! Évidemment, car les pansements sont réputés comme aphrodisiaques!
Ça, ça passe!
Après tout ça, il faudrait maintenant croire que Joe Biden s’est retiré sans aucun lien avec l’événement? Au contraire, il importe de relever que son départ survient quelques jours après une tentative louche et ratée de faire disparaître son vis-à-vis, qui le dominait dans les sondages jusqu’à cet événement qui s’est avéré galvaniseur pour Trump. Le tout en vue de l’obtention du poste commandant le plus de puissance de la planète. Sans se montrer en public dans les jours autour de ce moment. Juste une petite lettre sur Twitter. Pas de commentaire!
Sous peine d’étiquetage automatique avec des mots aux suffixes souvent en « iste » ou en « phobe » bien sûr… Il est interdit de pointer l’évidence.
Il y a aussi l’histoire, qui s’avère véridique, d’une filière de BlackRock qui a « shorté » des actions de Trump media & technology group juste avant les événements pour un montant qui, si l’attentat s’était avéré mortel, aurait rapporté probablement des milliards. Ensuite, l’entreprise aurait plaidé l’erreur d’un commis et voulu être remboursée!
Tout cela alors qu’il va sans dire que le plus gros hedge fund du monde ait naturellement comme intérêt de voir quelqu’un d’autre que le gros orange occuper la Maison-Blanche. Ne serait-ce que pour pouvoir garder ses politiques d’embauche de type DEI sans être embêté! Mais probablement encore plus pour les contrats d’armements, ou de reconstruction de l’Ukraine…
Ça fait énormément à avaler. Il y a aussi les Facebook et Google qui censurent les recherches sur la tentative d’assassinat, mais ça pourrait en soi justifier une chronique entière!
Bref, il faudrait croire que ceux qui sont capables de gober une telle bouillie sans broncher doivent être traités comme des interlocuteurs normaux? Là, ça devient carrément difficile! Même si je crois qu’il faille essayer!
La bonne nouvelle, c’est que tout de même, cette succession d’événements et son traitement a contribué au réveil de plusieurs. Maintenant pour eux, il n’y a qu’à explorer les théories avec autant de parcimonie qu’on traite les versions officielles, et ce qu’il faudrait officiellement croire. Ainsi, nous pourrons atteindre le degré d’équilibre requis en vue de nous approcher de la vérité. Car nous en sommes assurément encore bien loin concernant ces événements.
