On apprenait hier à travers le Toronto Sun que la GRC avait effectivement entrepris une enquête criminelle sur la possible obstruction de Justice dans le scandale SNC-Lavalin. La GRC aurait d’ailleurs entrepris plusieurs interrogations et collecte de documents.
Le vrai choc est le suivant : le gouvernement a empêché la GRC de poursuivre leur enquête en bonne et due forme. Un cadre du Bureau du Conseil privé du Canada a déterminé que la confiance des électeurs envers le cabinet de Justin Trudeau était plus importante que l’enquête pour obstruction de Justice dans le scandale de corruption.
Le cadre, un nommé Ian Shugart, a empêché la GRC d’interroger les individus concernés, invoquant justement la confiance envers le cabinet libéral. Cette information a été corroborée par un porte-parole du ministère de la Justice ainsi que par un porte-parole du premier ministre Justin Trudeau.
Le bureau du premier ministre avait toujours la possibilité de lever la décision du Bureau du Conseil Privé et de laisser la GRC mener son enquête, mais le cabinet de Justin Trudeau a préféré s’abstenir et maintenir la décision, rendant difficile l’enquête de la Gendarmerie Royale.
Ce comportement n’est pas celui d’un innocent. Si Justin Trudeau n’avait rien à cacher dans l’histoire de corruption, ce dernier s’assurerait que la GRC puisse mener son enquête et que les processus judiciaires et démocratiques soient menés à terme. Cependant, cette décision du Conseil Privée, secondée par le cabinet de Justin Trudeau, nous rappelle plutôt les régimes de collusion où la corruption est le mot d’ordre.
La couverture médiatique de cette nouvelle information infiniment pertinente semble cependant être sous-reportée dans les médias et mise en retrait. Une autre instance qui nous porte à nous questionner sur les implications de l’ensemble des subventions que le gouvernement Libéral a offert aux médias, soit plus de 600$ millions.