• partager
Share on facebook
Share on twitter
Share on email

Comment les Trudeau ont changé le Canada en profondeur pour le pire

Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on reddit
Share on email

Cela va faire bientôt neuf longues années que Justin Trudeau a pris le pouvoir à Ottawa. Pour les opposants de l’époque au gouvernement Harper, ils ont maintenant une pointe de nostalgie face à un premier ministre modéré sur le plan des mœurs, et qui a su bien gérer les finances publiques canadiennes. Que dire du Canada « postnational » de Justin Trudeau à l’opposé? Beaucoup de choses. Et ce n’est pas joli. Faisons le tour de quelques changements majeurs qui eurent lieu au Canada sous le règne de Trudeau fils.

Le Canada a subi depuis l’arrivée de Pierre Elliott Trudeau de nombreux changements radicaux. En 60 ans environ, le Canada a tellement changé qu’il est tout simplement méconnaissable. À l’époque, le Canada se voyait encore comme un sujet de la monarchie britannique, et les monarques anglais venaient à l’occasion faire un tour chez nous. Le Québec était l’un des endroits les plus pauvres en Amérique du Nord, et les Canadiens français étaient des citoyens de seconde classe.

Trudeau a ainsi transformé une colonie britannique en une utopie du multiculturalisme, dans le but inavoué de remettre les Québécois « à leur place », c’est-à-dire une minorité parmi d’autres. Ainsi, les Québécois, qui estimaient être un des peuples fondateurs, se retrouvent au même pied que les nouveaux arrivants sikhs ou chinois. L’exemple récent de l’hymne national du Canada, à l’origine en français et écrit en référence notamment au fleuve Saint-Laurent, s’est retrouvé chanté devant les Jets de Winnipeg en anglais et en pendjabi.

Nous devons à Trudeau père une constitution et une charte des droits qui empiète davantage sur les compétences des provinces, particulièrement le Québec s’il souhaite légiférer sur les questions linguistiques. La charte laisse à l’appréciation de la cour suprême – non élue – le soin de juger des politiques votées par des élus du peuple. Le Québec n’a jamais signé cette constitution, mais en subit quand même les conséquences.

S’il y a eu des avancées pour le Québec, notamment l’entente administrative sur l’immigration, il faut dire que depuis le référendum de 1995, les libéraux sont passés au « plan B » pour imposer un agenda encore plus brutal. Le fédéral a choisi de s’imposer dans le domaine culturel, académique, avec toutes les conséquences absurdes que nous connaissons. Et est arrivé Justin Trudeau. Le « fils de » a ainsi radicalisé profondément toute la politique canadienne. En n’épargnant pour ainsi dire personne. Ni le Québec ni les provinces de l’ouest.

Le Québec et le Canada anglais doivent vivre avec les conséquences d’une politique d’immigration délirante. Sous le gouvernement Harper, les seuils d’immigration étaient autour de 250 000 personnes par année. Maintenant ils sont de 500 000. Mais ça, c’est sans compter toutes les autres filières d’immigration : les étudiants étrangers, les travailleurs « temporaires », les immigrants illégaux. Le Canada dans son ensemble vit une crise du logement sans précédent. Des grandes villes comme Toronto, Montréal ou Vancouver, mais aussi toutes les villes moyennes au Québec comme Trois-Rivières, Shawinigan, Sherbrooke, Rimouski. Il est probable qu’il en soit de même dans le reste du Canada.

De plus, ces politiques d’immigration font qu’il est de plus en plus difficile de se faire servir en français dans la région de Montréal. Et même, tenez-vous bien, en anglais dans la région de Toronto. Ainsi, on voit des Canadiens mécontents sur Twitter dénoncer l’absence de service en anglais à Guelph par exemple. Sans compter bien sûr le wokisme qui a vraiment pris le contrôle des institutions culturelles et académiques, avec la complicité du gouvernement fédéral.

Une des mesures « phares » annoncées par le gouvernement Trudeau à ses fonctionnaires, ainsi qu’aux militaires, c’est que les tampons menstruels seront maintenant disponibles dans toutes les toilettes pour hommes destinées aux employés fédéraux. C’est ça le progrès, vous dites? Les hommes blancs sont exclus des processus d’embauche pour travailler dans les musées nationaux, et ceux-ci sont invités à s’abstenir de porter leur candidature aux chaires de recherche financées par le patrimoine canadien.

Nous pensons vus d’ici que c’est au Québec qu’il y ait la plus grande opposition à l’agenda délirant des libéraux. Or, si vous avez suivi Québec Nouvelles depuis la dernière année, nous avons traduit plusieurs articles critiques du Canada anglais face à l’immigration massive des libéraux. C’est ainsi que le Québec et le Canada anglais dans leur ensemble subissent les plus grands changements démographiques de tout l’Occident. Et bien sûr aussi le wokisme imposé par le haut qui lasse de plus en plus de gens.

Les Trudeau ont changé profondément le Canada pour toujours. Le Canada de nos grands-parents n’existe plus. Ce pays est passé d’une puissance industrielle émergente, gagnant de la Seconde Guerre mondiale, à la risée du monde développé. Le bilinguisme et le biculturalisme ont fait la place au multiculturalisme pour déclasser le Québec dans la fédération, même si cela devait entraîner des conséquences majeures sur le Canada dans son ensemble. Les gens n’ont plus confiance dans l’avenir, au point que de nombreux immigrants quittent le pays après avoir reçu la citoyenneté. Est-ce vraiment cet avenir que nous voulons pour nos enfants? Celui d’un pays en déclin dans tous les classements internationaux? Poser la question c’est y répondre.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on reddit
Reddit
Share on email
Email

Les nouvelles à ne pas manquer cette semaine

  • Vous aimeriez aussi

Québec Solidaire : un parti passé date?

La futurologie est hasardeuse. Prédire comment sera le futur est quelque chose de difficile. Mais en étudiant les tendances, il est quand même possible de

  • Nouvelles semblables
  • Autres articles de Anthony Tremblay

Québec Solidaire : un parti passé date?

La futurologie est hasardeuse. Prédire comment sera le futur est quelque chose de difficile. Mais en étudiant les tendances, il est quand même possible de

Parlons un peu de l’arrogance du NPD

Le nouveau Parti démocratique, qui n’est ni « nouveau » ni « démocratique » est un parti qui évolue depuis une soixantaine d’années sur la scène canadienne. Il a