La pandémie de Covid-19 restera dans les mémoires comme l’un des évènements les plus marquants de notre histoire. Elle a été le sujet de l’une des plus massives coordinations des gouvernements à l’échelle mondiale, et ces « mesures sanitaires » ont profondément perturbé les activités humaines pendant près de 3 ans, occasionnant des déchirements sociaux, des problèmes psychologiques et une disruption du développement des jeunes dont nous payons encore les frais. Évidemment, beaucoup de gens veulent tourner la page, mais il n’en reste pas moins que beaucoup d’éléments de cet épisode de notre histoire récente demandent encore à être expliqués, et que pour beaucoup de gens, les cicatrices sont encore vives.
Un nouveau rapport du Comité de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants des États-Unis (United States House Committee on Oversight and Accountability) vient d’être déposé et a déjà un effet bombe, puisqu’il confirme ce que beaucoup de critiques des mesures sanitaires avançaient pendant la pandémie et qui leur a valu d’être taxés de « complotistes ».
L’Institut de virologie de Wuhan à l’origine du virus : pas une théorie conspirationniste.
D’abord, on y confirme un élément primordial et lourd en implication sur l’origine de la pandémie : le fait qu’il soit hautement probable que le virus ait pour origine les recherches de gains de fonction qui s’effectuaient à l’institut de virologie de Wuhan, un laboratoire P4 sous haute sécurité qui était fréquemment accusé d’avoir causé la pandémie. Le rapport indique même d’entrée de jeu qu’il ne s’agit « pas d’une théorie conspirationniste ».
Cette clarification est très importante, puisque c’est précisément la manière avec laquelle était traitée cette hypothèse dans les médias tout au long de la pandémie. La censure à ce sujet était implacable, et quiconque osait remettre en question les explications selon lesquelles le virus avait émergé par lui-même dans le « wet-market » de Wuhan, en raison d’une marchande de crevettes, de soupes à la chauve-souris ou de viande de pangolin, était accusé de propager de la désinformation.
Pourtant, les éléments pointant vers l’Institut de virologie de Wuhan abondaient : on y étudiait précisément les types de coronavirus et de chauve-souris associés à cette pandémie, on faisait état de mauvaises pratiques au sein du laboratoire, qui avaient provoqué des avertissements par le passé, et puis, les chauves-souris portant ce type de virus provenaient des côtes humides de la Chine, et non pas d’une région continentale comme Wuhan. En bonus, il n’y avait apparemment aucune chauve-souris au marché de Wuhan.
Toutes ces informations étaient disponibles et avaient rapidement été relayées au tout début de la pandémie. Dès février 2020, des documentaires sur le sujet apparaissaient sur YouTube avant d’être supprimés sous prétexte de désinformation. Ainsi, il apparaît clair que la censure effectuée par les médias et les plateformes web pendant cet épisode était non-seulement injustifiée, mais extrêmement préoccupante.
Des cas évidents de mauvaises pratiques et de dissimulation
Le rapport accuse aussi explicitement des acteurs clés de cette crise.
D’abord, on pointe le financement des recherches de gains de fonction au laboratoire de Wuhan par l’Institut National de la Santé des États-Unis, qui aurait donc une part de responsabilité dans ces dangereuses recherches expérimentales. Pour cette raison, on déclare que l’entreprise EcoHealth Alliance, Inc. et le Dr. Peter Daszak, qui pilotaient ces projets, ne devraient plus jamais recevoir d’argent public.
On explique ensuite que le gouvernement chinois, des agences gouvernementales américaines, des membres de la communauté scientifique et l’Organisation Mondiale de la Santé ont activement travaillé à dissimuler des informations relatives à l’origine de cette crise et à sa réponse par des mesures sanitaires, confirmant les suspicions de nombreux critiques réduits au silence. On pointe notamment les mauvaises pratiques de l’ex-gouverneur de l’État de New-York, Andrew Cuomo, qui aurait sciemment trafiqué les chiffres de pertes humaines dans les maisons de retraite de l’État.
On pointe aussi des fraudes, dépenses et irrégularités généralisées dans le cadre de ces réponses gouvernementales, où des acteurs publics et privés ont pu exploiter la situation pour s’enrichir, notamment dans l’attribution de contrats pour du matériel sanitaire.
D’une manière générale, on en conclut aussi que la fermeture des écoles pendant l’épisode pandémique aura un impact majeur sur le développement à long terme des jeunes, et que ces mesures ont été lâchement supportées par des gens dont le mandat était pourtant de protéger les jeunes, insinuant que le personnel scolaire et les agences ou ministères concernés auraient dû résister à ces mesures radicales.
Le rapport confirme aussi les suspicions de nombreuses personnes, notamment le fait qu’aucune preuve scientifique ne justifiait le port du masque ou la règle de 2 mètres de distance. On confirme en outre que l’efficacité du vaccin a été exagérée et a été le sujet de désinformation de la part des autorités, et que l’obligation vaccinale n’aurait jamais dû avoir lieu et a causé de problèmes irréparables chez certaines personnes.
Le public doit être renseigné, pas endoctriné
En conséquence, le rapport annonce que les représentants officiels de la santé publique devront « travailler pour retrouver la confiance des Américains » et en conclut, noir sur blanc, que le public « doit être renseigné, pas endoctriné ».
On précise que les communications scientifiques devraient être claires, précises, supportées par des preuves solides, et qu’elles devraient provenir de réelles figures d’autorité ayant une connaissance avérée du sujet, notamment des docteurs de première ligne qui traitent les patients.
On précise aussi que la Constitution ne doit pas être suspendue en temps de crise, et que la restriction des libertés n’occasionne qu’une baisse de confiance envers les institutions et la santé publique.
Enfin, le rapport en conclut, sans équivoque, que « le remède ne doit pas être pire que la maladie », et que les conséquences néfastes des confinements sur le long terme étaient « prévisibles ».
Contre toute attente…
La cerise sur le sundea de cette confirmation de toutes les suspicions de ceux qui étaient récemment qualifiés de « complotiste », c’est la reconnaissance de l’action bénéfique des politiques de Donald Trump lors de la pandémie… En effet, alors que le rapport est constitué essentiellement d’accusations extrêmement graves contre des représentants des autorités publiques et de la communauté scientifique, on souligne l’efficacité impressionnante de « l’Opération Warp Speed », initiée par Donald Trump, qui avait pour but de stimuler le développement rapide de vaccins et qui, selon le rapport, aurait sauvé « des millions de vies ».
Bref, ce que ce rapport nous dit, c’est que tout ce qu’on a tenté de nous faire croire au sujet de cette pandémie relevait d’une opération de désinformation à grande échelle, opérée par des acteurs frauduleux aux plus hauts échelons du pouvoir, et qu’au contraire, ceux qu’on a accusés d’être les vilains dans l’histoire avaient largement raison sur chacun des points relevés. Un sérieux examen de conscience s’impose pour nos gouvernements et nos médias ici, au Québec, qui ont attaqué sans relâche les critiques des mesures sanitaires, au point même de leur faire perdre toutes libertés afin de les faire entrer dans le rang.
Bien que la volonté de tourner la page soit compréhensible, laisser passer de tels dérapages ne ferait qu’ouvrir la porte à d’autres dans le futur. Ce qui s’est passé était inacceptable, et toute faute d’une telle ampleur doit être punie proportionnellement au délit.