Trois criminels chiliens se sont échappés il y a quelques jours du centre de surveillance de l’immigration à Laval. Ils n’ont eu qu’à sauter une simple clôture pour être récupérés par un complice qui les attendait en voiture. Le Canada de Justin Trudeau est-il devenu un paradis pour le crime organisé international? Oui, si l’on en croit cette histoire, malheureusement devenue ordinaire.
Ordinaire par le fait que l’on devient habitué aux abus qui sont perpétrés au Canada par des gens qui n’ont rien à faire ici. Il faut évidemment remercier le gouvernement Trudeau, car les douaniers ne semblent plus faire systématiquement de recherches sur le dossier criminel des nouveaux arrivants. Mais aussi à un réseau de grand banditisme international qui a su profiter des failles créées au nom de l’ouverture sur le monde.
Ces trois Chiliens, Bryan Ulises Moya Rojas, Diego Nicolas Flores Sepulveda et Daniel Eliseo Gonzalez Ihrig, sont soupçonnés de faire partie du South America Theft Groups, spécialisé dans les vols à grande ampleur de produits de luxe. Un des fugitifs, Bryan Ulises Moya Rojas, a fait de la prison après avoir tenté de voler pour plus de 145 000$ de produits Gucci dans un magasin de luxe à Santiago au Chili.
Malgré ses promesses, la commission chargée des libérations conditionnelles au Chili affirme qu’il représente un risque élevé de récidive. Alors, comment est-il possible pour un tel individu de prendre l’avion jusqu’au Québec? C’est bien la question que l’on peut se poser. Et comment ont-ils pu s’évader aussi facilement du centre de surveillance de l’immigration?
Nous apprenions que ce centre un peu particulier n’est pas conçu pour les criminels condamnés. La plupart des personnes détenues ne le sont pas pour des crimes violents. Ils ont simplement contrevenu aux lois canadiennes en matière d’immigration, et sont en attente de renvoi vers leur pays d’origine. Il semblerait aussi que la sécurité soit assurée par une agence privée, pas par des agents de paix.
Ce qui est une aubaine pour des criminels d’expérience. Pas de barreaux, juste une simple clôture. Pas de gardiens formés pour traquer des fugitifs. Voilà la situation ubuesque qu’il est possible d’avoir au Canada grâce au laxisme du gouvernement en matière de lutte contre le crime organisé. Si Trudeau a remis l’obligation de visas pour les Mexicains, qu’en est-il des autres pays à la criminalité élevée?
Le Québec subit depuis des années plus de crimes commis par des criminels opérant pour des réseaux étrangers. L’Estrie est devenue une plaque tournante du trafic de drogues grâce à la filière mexicaine. Et voilà que des professionnels du crime provenant du Chili viennent tenter leur chance chez nous. Qu’est-ce que cela prendra pour un sérieux coup de barre?
Le gouvernement a le mandat de nous protéger. Pas de permettre à n’importe de rentrer sans montrer patte blanche. Et surtout de s’assurer que les criminels soient retournés chez eux, sans délai. Nous sommes passés en quelques années de l’un des pays les moins violents au monde, à cumuler plus de crimes par habitant que les États-Unis. Tout simplement honteux.