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Cuba en français – 3 avril 2020

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La Havane, une autre femme a été molestée, arrêtée, fouillée et mise en cellule pour interrogation musclée, « avec toi on va être dur et on ne mettra pas de gants blanc.» A déclaré Alejandro, celui qui depuis des années, applique une forme de harcèlement systémique auprès des femmes cubaines journalistes, artistes ou dissidentes. Cet agent de la police politique du régime castriste, a fait subir vendredi dernier, son acharnement professionnel pour la deuxième fois en moins d’un mois, à Camila Acosta, une Journaliste indépendante du site web Cubanet. Elle y publie des articles sur la vraie vie quotidienne de Cuba. La pauvre, a dû subir les attaques verbales et les menaces de 4 agents en même temps. Ils lui ont d’ailleurs dit, « Quand tu partiras d’ici, nous allons appeler nos collègues de l’Île de la Jeunesse (le lieu d’origine de Camila) pour qu’ils rendent visite à ta famille, on sait que tes grands-parents ont une mauvaise santé, et ce qui pourrais leur arriver sera désormais de ta faute »

Plusieurs autre femmes journalistes dont:Yoani Sánchez et Luz Escobar, sont intimidées et harcelées. Mon amie Iliana Hernandez, a subit le même traitement il y peu de temps, et pour l’empêcher de travailler, les agents castriste lui ont saisi son téléphone, son ordinateur et son disque dur. Tout ce que ces femmes publient sur internet peut se métamorphoser en vertu du décret 370, en amende ou en  »confiscation » d’objet personnel. Camila Acosta, a été condamné à verser une amende de $120 (4 mois de salaire Cubain) pour avoir prétendument violé ce fameux décret 370. les  »policiers » lui ont également ‘’confisqués’’ son téléphone cellulaire, qui est pour elle, son outil de travail. Ce décret, le 370, inventé par le régime castriste, pénalise selon leur bon jugement, la diffusion « d’informations contraires à l’intérêt social ??!! » Un décret enchâssé l’année dernière dans ‘’la nueva des-constitución’’ (la nouvelle in-constitution) qui est le nom donné par les Cubains à cette outil de censure, destinée à bâillonner tout citoyen qui écrira, dira, chantera, peindra, ou sculptera quelque chose qui ne fera pas l’affaire du régime.

Ces amendes salées, données à ces journalistes, artistes, ou activistes pacifiques pour un Cuba démocratique, deviennent très difficile à payer étant systématiquement interdit de travail. Le but est de Mo les emprisonner pour longtemps par la suite pour cause d’amendes impayées. Le régime prend plusieurs détours afin de les faire passer pour des prisonniers de délits communs, et ainsi d’éviter de la mauvaise presse auprès de l’opinion publique.

Camila, la courageuse journaliste, a aussi été avertie par les sbires sur un ton menaçant, qu’elle sera harcelée et arrêtée, à chaque fois qu’elle quittera sa maison. Son téléphone portable sera confisqué, et l’amende sera répétée. Elle leur a répondu avec affront, qu’elle considérera cela comme une taxe pour faire du journalisme à Cuba!

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