Le Canada était jadis un modèle de saine gestion des finances publiques. Le Québec a aussi excellé dans ce domaine pendant des décennies. Malheureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nos dirigeants ne pensent qu’à très court terme, et rien n’indique qu’il y aura amélioration. Du « congé » de taxe à l’immigration, en passant par l’armée, petit tour d’horizon de l’incompétence canadienne et québécoise.
Justin Trudeau ne sait plus quoi faire pour demeurer au pouvoir. Après avoir fait volte-face sur l’immigration, où il souhaite tout de même accueillir près de 400 000 personnes par année, il a souhaité nous faire un cadeau de Noël, mais avec notre argent. En effet, cette année, ce père Noël nouveau genre est arrivé tôt. Il nous a promis un chèque de 250$, pris à même les impôts que nous payons, et un congé de TPS. De courte durée, et pas sur n’importe quoi.
Congé absurde, car il oblige les commerçants à changer les prix sur des centaines d’articles, et seulement sur certaines catégories d’entre eux. Par exemple, connaissiez-vous les poupées « dures » et les poupées « molles » avant que le gouvernement ne mette son nez dans les magasins de jouets? Par exemple, la TPS ne s’appliquera pas sur les Lego pour enfants, mais sera imposée à ceux pour adultes.
Vous n’y comprenez rien? C’est normal. Nous sommes dirigés par des incompétents à courte vue. En immigration, c’est la même chose. Le Canada a généralisé le travail à bas coût réalisé par des travailleurs temporaires. Ceux-ci estiment pouvoir immigrer ici après avoir travaillé quelques années au Tim Hortons, mais voilà que les règles changent constamment.
À la fois au provincial et au fédéral, pour les étudiants étrangers, les travailleurs temporaires, les résidents permanents, les règles changent régulièrement, et sont difficiles à suivre. Bien sûr, il faut fermer le robinet des entrées, mais ces règles complexes sont contradictoires et ne règlent pas le fond du problème. Soit un pays accroc aux travailleurs temporaires sous-payés.
Il faut des changements économiques profonds, et encourager les entreprises à se moderniser. Elles ne pourront pas dépendre éternellement de programmes gouvernementaux pour trouver des travailleurs dociles et sous-payés. Certaines industries devront carrément se réformer, si elles ne veulent pas disparaître. Pensons ici à la restauration rapide.
Nous parlons ici du fédéral, mais n’oublions pas le Québec non plus. François Legault, durant ses deux mandats, a fait preuve d’un zèle dans certains dossiers. Par la suite, il aura reculé sur plusieurs d’entre eux. Pensons au troisième lien. Ou à la loi 96. Pourquoi reculer sur des réformes aussi modestes? Ce n’est pas ce qu’on s’attend d’un homme qui se prétend chef d’État.
Le gouvernement du Québec n’a pas brillé ces dernières années pour ses compétences. Bien au contraire. Il faut avouer que nous vivons une période d’instabilité politique, voire de stagnation. Les travaux parlementaires sont constamment obstrués par des controverses sur des enjeux culturels. Pensons ici à l’affaire Bouazzi.
Pour en revenir au gouvernement canadien, après avoir salué en chambre un ex-nazi ukrainien, voilà qu’il commande un monument aux militaires morts au combat. Mais nous apprenons que sur ce monument, certains n’ont jamais porté l’uniforme, et d’autres noms sont des gens toujours… vivants. Comment cela est-il possible?
Il faut arrêter de chercher une logique dans les actions de nos gouvernements. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils dirigent au gré des sondages, et donnent d’une main ce qu’ils enlèvent de l’autre. Par exemple, Legault a beau avoir donné un chèque à presque tout le monde, les coupures sont partout. Quant à Trudeau, on se demande comment il a fait pour diriger aussi longtemps. Un vrai gâchis.