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Demandeurs d’asile : le Québec fait rire de lui

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Plus qu’ailleurs au Canada, le Québec doit porter le fardeau d’accueillir plus de demandeurs d’asile. Cela crée une pression énorme sur les écoles, les hôpitaux, le logement ainsi que les caisses de l’État de façon générale. Faisons le tour des conséquences de l’intransigeance des libéraux face au Québec.

Il est difficile d’obtenir rapidement un permis de travail lorsque l’on est un demandeur d’asile. Donc, le gouvernement donne des allocations d’aide sociale à ces gens qui pour la plupart sont en mesure de travailler rapidement. De même, beaucoup sont logés à l’hôtel, ce qui entraîne une facture monstre pour le gouvernement du Québec. Et les libéraux font quoi là-dedans? Ils se réjouissent de voir ce gouvernement rival dans l’eau.

Les libéraux, ce sont bien des formules creuses, mais surtout une volonté d’écraser l’affirmation québécoise. François Legault, qui exigeait aux Québécois une majorité pour s’affirmer devant Ottawa a perdu de son élan. Il a beau avoir 89 députés, soit la plus grande majorité de l’histoire moderne du Québec, il est « édenté » face à Trudeau. Son nationalisme est en faillite. Pourtant, ce n’est un secret pour personne que les libéraux traversent une crise majeure, et qu’ils perdraient des élections si elles avaient lieu demain matin.

Ainsi, le Québec exige à Ottawa de payer la facture pour les migrants et demandeurs d’asile. Un milliard de dollars. Imaginez. Tout ça à cause de l’idéologie aveugle de Justin Trudeau d’accueillir toute la misère du monde chez nous. S’il faut avoir de la compassion pour les vrais réfugiés, il ne faut pas oublier qu’une bonne partie des « demandeurs d’asile » sont en réalité simplement des gens qui veulent améliorer leur condition économique.

Le chômage augmente au Canada, il est de plus en plus difficile de trouver un emploi payant et intéressant, mais la porte demeure grande ouverte pour accueillir toujours plus de gens. Sans pour autant lancer un « plan Marshall » pour le logement, ce qui serait nécessaire dans le contexte actuel. La priorité des libéraux devrait être de diminuer considérablement les seuils, actuellement « stabilisés » à 500 000 par année. Et ce nombre c’est seulement pour les résidents permanents. Ce qui exclut les étudiants étrangers, les travailleurs « temporaires » et les illégaux. Et l’autre urgence, c’est de construire.

Construire toujours plus de logements. Les Russes l’ont fait. Les Français l’ont fait. Les Japonais l’ont fait. Il s’agit simplement de ne pas répéter les mêmes erreurs que les constructeurs de cages à poules. Réduire la réglementation sur le zonage, permettre la densification en ville, céder gratuitement des terres aux citoyens souhaitant se construire eux-mêmes. Les solutions existent, mais il est toujours plus facile de faire porter le blâme sur le gouvernement québécois.

Au Québec, les gens voudraient bien d’un fédéralisme davantage « coopératif ». L’option indépendantiste serait marginale si Ottawa n’était pas toujours d’aussi mauvaise foi. La contestation des lois linguistiques et laïques par Ottawa sont d’autres coups de poignard dans le dos des Québécois. Un gouvernement canadien responsable ne se mêlerait pas de la politique interne d’une province de cette façon.

C’est pour ces raisons, et bien d’autres, que le mouvement indépendantiste renaît de ses cendres. Et fait paniquer un Denis Coderre qui souhaite combattre la menace « séparatiste et socialiste ». Un véritable discours des années 60. Bien sûr, l’introspection et l’honnêteté ne sont pas des valeurs centrales pour les libéraux de façon générale. Il est bien plus facile de vouloir casser du « séparatiste » que de mettre de l’eau dans son vin, et d’accepter que peut-être, on a vraiment fait des politiques médiocres.

Même si les élections fédérales ne sont peut-être pas pour très bientôt, le résultat est déjà cimenté. Les Canadiens s’opposent à Justin Trudeau comme jamais dans l’histoire. Même le NPD veut retirer son appui aux libéraux. Poilievre a réussi là où Andrew Scheer et Erin O’Toole ont échoué. C’est-à-dire convaincre assez de gens qu’ils peuvent battre les libéraux. Quant au Bloc Québécois, il fait le plein d’appuis quand on prédisait la mort de ce parti sous la direction de Martine Ouellet.

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