Les avis de la Santé Publique du Québec révélés vendredi par le ministère de la Santé démontrent que la Santé Publique ne recommandait pas à l’automne la fermeture des restaurants, gyms, cinémas et salles de spectacles. Legault a décidé d’ignorer la science et les fermer quand même.
Legault a maintenu au courant de la crise qu’il écoutait et respectait les recommandations de la santé publique. Les avis révelés aujourd’hui démontrent que cette affirmation du premier ministre était en réalité un mensonge.
La fermeture des restaurants et autres lieux publics n’étaient aucunement justifiés par la science. Ces lieux n’étaient pas propices à la transmission du virus.
Pourtant, Legault a choisi de condamner des dizaines de milliers de petites et moyennes entreprises à la faillite, détruisant au passage l’économie de la province pour des générations à venir.
À la fin septembre, la santé publique recommandait de maintenir les restaurants ouverts tout en maintenant l’application des consignes sanitaires. Legault les a ignorés.
Le 16 novembre, le docteur Horacio Arruda écrivait qu’il fallait « soulager les conséquences sociales et économiques de mesures qui ont un faible impact sur la transmission », soulignant au passage les « risques de prolonger les mesures actuelles trop longtemps ». La Coalition Avenir Québec a ignoré son message.
Arruda et la santé publique recommandait la réouverture des restaurants dès le début du mois de janvier en maintenant une consigne d’une adresse par table. François Legault a continué d’ignorer la science, profitant de la crise pour imposer un état policier sur les québécois.
Alors que les cas diminuent partout à travers le monde, le Québec demeure sous le joug de mesures excessives et anti-scientifiques. Le couvre-feu imposé sur les Québécois demeure en place malgré le manque de quelconque justification scientifique ou de preuves d’efficacité.
Les révélations d’aujourd’hui démontrent sans l’ombre d’un doute que le gouvernement Legault a ignoré la science tout au long de la crise sanitaire et a causé des dommages sans précédents à l’économie et le tissu social du Québec.