Par Cosmin Dzsurdzsa
Le Premier ministre Justin Trudeau a été harcelé par des manifestants devant le 10 Downing Street à Londres, en Angleterre, lundi, chahuté pour son soutien continu aux restrictions COVID-19 et son utilisation de la loi sur les urgences pour réprimer les manifestations pacifiques à Ottawa.
M. Trudeau est actuellement en voyage diplomatique pour discuter avec les dirigeants du monde entier de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Les manifestants devant les grilles du 10 Downing Street ont scandé « F*ck Trudeau » et brandi des drapeaux du Canada. Ailleurs dans Londres, d’autres personnes tenaient des pancartes « Puppet Trudeau » et « Free Tamara », cette dernière faisant référence à Tamara Lich, organisatrice du convoi pour la liberté à Ottawa, qui a été arrêtée dans le cadre de la répression policière.
Au lieu de passer par l’entrée principale de la résidence officielle du premier ministre britannique Boris Johnson, Trudeau est arrivé par un autre chemin pour éviter d’être confronté aux manifestants.
En février, Trudeau a invoqué la Loi sur les situations d’urgence pour la première fois dans l’histoire du Canada en réaction à des manifestations à l’échelle du pays s’opposant aux restrictions en cours en cas de pandémie.
Peu après avoir invoqué cette loi, les polices fédérale et provinciale ont établi une présence militarisée à Ottawa où les manifestants ont été arrêtés sous la menace d’une arme à feu, battus à coups de matraque et même piétinés par des chevaux anti-émeute.
En raison de cette loi, le gouvernement fédéral a également gelé et saisi les comptes des personnes associées au convoi en modifiant les lois sur le financement du terrorisme.
La décision de Trudeau d’utiliser cette loi n’a pas seulement été critiquée au Canada, mais a également été largement condamnée à l’étranger.
Des protestations contre Trudeau ont également éclaté devant l’ambassade du Canada à New York, un certain nombre de politiciens internationaux accusant le premier ministre de se comporter comme un dictateur.
Parmi ceux qui se sont exprimés contre Trudeau, le député britannique Marcus Fysh, qui a qualifié les actions de Trudeau de « mesures autoritaires ».
« J’écris aujourd’hui à la ministre des Affaires étrangères pour lui demander ce que le Royaume-Uni fait pour décourager le Canada de prendre des mesures arbitraires & autoritaires contre les résidents canadiens & leurs droits. Nous devrions faire ce que nous pouvons pour aider nos bons amis là-bas à trouver une meilleure voie », a tweeté Fysh.
Pour en lire davantage: