Tiré de la page Facebook publique de Éric Duhaime.
Le chat est sorti du sac hier de manière éclatante: François Legault veut maintenir les pouvoirs extraordinaires que la crise sanitaire lui procure.
Le retour à la normale est reporté aux calendes grecques.
On peut se réjouir qu’on nous donne certains nananes pour nous calmer et faire baisser la pression, mais il n’y a aucun plan pour nous redonner complètement nos droits démocratiques et nos libertés individuelles.
Même en zone verte, par exemple, une famille qui compte plus de 3 bulles ne pourra se réunir le dimanche pour dîner.
Quelle couleur doit être la zone pour retrouver notre vie d’avant? En zone bleue conservateur?
L’état d’urgence sanitaire n’a plus rien d’urgent, ni de sanitaire. Le ministre de la Santé s’est échappé et avoué que ça dure afin de faciliter la négociation de conventions collectives. Il aurait pu ajouter que ça permet aussi au premier ministre de donner des milliards $ en contrats sans appel-d’offres.
On nous présente quelques mesures compliquées, en fonction des couleurs, des régions et des dates. Comme si ça changeait quelque chose de maintenir artificiellement le couvre-feu encore 10 jours ou comme si une terrasse de bar est plus dangereuse qu’une terrasse de resto ou comme si un Québécois double-vacciné, avec un test négatif, doit encore payer 1000$ et passer 3 jours dans un hôtel-prison lorsqu’il revient à la maison.
La question qui tue: quel indicateur doit attendre le Québec pour que le gouvernement Legault cesse de prétendre qu’il y a urgence sanitaire?
Combien de jours sans morts COVID? Combien d’hospitalisations? Combien de patients aux soins intensifs?
Répondez, Monsieur Legault!
S’il ne répond pas, c’est que ce gouvernement ment et utilise une crise à ses fins politiques et partisanes.
Heureusement, j’ai bien l’impression que nous sommes de plus en plus nombreux à nous en rendre compte.