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Effacement des femmes dans la société : un « Varèse sous cocaïne » gagne un prix de composition destiné aux femmes et aux « non-binaires »

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Nous vivons une drôle d’époque. Des hommes s’identifiant comme « femmes » gagnent des prix dans des catégories féminines. Qu’il s’agisse des sports avec le nageur Lia Thomas, ou bien maintenant dans les arts, avec un mystérieux compositeur du Nouveau-Brunswick. Un certain Matthew-John Knights, qui se décrit comme « they/them », vient de remporter un prix destiné aux « femmes et aux non-binaires ». Est-ce que l’on doit s’inquiéter de la disparition des femmes de l’espace public? Analyse d’une époque ubuesque et de ses dérives.

Le personnage semble tout droit sorti d’un film de Batman des années 90. Un croisement sur l’acide entre Poison Ivy et le pingouin. Avec une description qui annonce la couleur du personnage. Décrit comme « un compositeur qui vit et travaille au Nouveau-Brunswick. Sa musique a été décrite comme « Varèse sous cocaïne » (Mark Takeshi McGregor, 2022) et louée pour sa « militant gender fuckery » (Sarah Jo Kirsch, 2023) ».

L’orchestre symphonique de la Nouvelle-Écosse a annoncé M. Knights comme cinquième récipiendaire du prix Maria Anna Mozart pour les compositrices femmes et « non-binaires ». Parlerons-nous des femmes sélectionnées elles aussi? Dans un domaine où l’on connaît presque uniquement des hommes chefs d’orchestre? L’histoire ne le dit pas.

Encore une fois, ne reprochons pas à un artiste de créer son propre univers excentrique. Cela fait des décennies qu’Alice Cooper, Dee Snider, Indochine et bien d’autres jouent sur une esthétique androgyne. Mais ce qui est nouveau, c’est que des hommes ne se contentent plus de jouer sur les codes féminins, mais désormais de s’approprier des espaces réservés aux femmes. Ce qui est loin d’être une bonne chose.

Les femmes « biologiques » ont des capacités physiques différentes de celles des hommes. C’est pour cette raison fondamentale qu’elles ne peuvent être évaluées de la même façon que leurs confrères masculins dans le domaine sportif. Tout comme les évaluations pour l’école de police ou l’armée seront différentes s’il s’agit d’hommes ou de femmes. Cela faisait l’unanimité dans le domaine du sport. Jusqu’à l’arrivée des athlètes trans.

Ceux-ci ont bousculé à ce point le sport amateur ou professionnel, que l’on a du mal à croire parfois s’il s’agit de trolling. Des athlètes masculins, relégués à des positions médiocres dans les classements, disons la 300e place, se retrouvent désormais en tête chez les « femmes » puisqu’ils peuvent maintenant s’auto-identifier comme appartenant au « genre féminin ». Ou même « non-binaire ».

Pour en revenir à notre « Varèse sous cocaïne », encore une fois, il gagne un prix qui aurait normalement dû être destiné à une femme. Les femmes sont statistiquement sous-représentées dans la composition classique. Et ce genre de consécration est justement destiné à mettre des talents émergents de l’avant. Cela peut aussi servir à aider la reconnaissance de catégories plus marginales. Comme les femmes. Mais non, encore une fois, rien ne doit faire de sens à notre époque.

S’il y a un prix pour les « hommes », pourquoi les femmes devraient-elles partager leur catégorie avec des non-binaires? Pourquoi n’avons-nous jamais assisté à la présence dans une compétition d’un « homme trans » (c’est-à-dire une femme) dans une compétition masculine? Cela donne des munitions aux féministes qualifiées de « terf » (féministes radicales excluant les trans) qui s’inquiètent de voir les espaces réservés aux femmes disparaître jour après jour.

Les « Femellistes » Dora Moutot et Marguerite Stern ont beaucoup fait parler d’elles en France pour leur sortie contre les dérives de l’idéologie transgenre. Le livre Transmania est un best-seller en France, au point où la mairie de Paris a voulu retirer les affiches publicitaires du livre, considéré comme un « discours de haine transphobe » par des élus de gauche. Signe qu’il y a un appétit pour ce genre de discours.

Les féministes sont à couteau tiré sur la question trans. Le camp des « terf » a raison de s’opposer au grignotage des espaces réservés aux femmes au nom de « l’inclusion ». Les espaces séparés entre hommes et femmes sont essentiels pour que les femmes puissent se sentir en sécurité. On peut penser au cas d’un vestiaire.

Mais au-delà de la controverse par rapport aux athlètes masculins qui compétitionnent contre des femmes, ou ce compositeur sur la cocaïne, il est probable que dans le futur, nous voyons les années 2020 comme étant d’une absurdité sans nom. Absurdité d’une époque de confort matériel tel, que des individus choyés ont voulu trouver des problèmes insolubles qui n’existaient pas. Lia Thomas comme ce Varèse sous cocaïne seront oubliés ou au mieux considérés comme des anomalies dans les faits étranges retenus par l’histoire.

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