Parmi toutes les mesures populistes prises par les libéraux, certaines sont en réaction face à ce qui se passe chez nos voisins du sud. Bannir des armes à feu est une mesure populiste et facile. Pourtant, comme le rappelle Guy Morin, militant pour le droit d’armes des armes, Trudeau n’enrayera pas le problème en éliminant simplement de la circulation des armes utiles aux chasseurs et aux agriculteurs.
Sur sa page Facebook, Guy Morin, qui est le président de Tous contre un registre québécois des armes à feu, rappelle que ce ne sont pas tous les hommes le problème, ni les armes d’ailleurs. Une arme bannie par les libéraux depuis 2020 est la Ruger Mini-14, une carabine semi-automatique qui sert notamment aux agriculteurs pour chasser les nuisibles.
Cette arme, également utilisée pour la chasse, est la plus populaire au Canada. Elle est utile à beaucoup de gens. Mais comme le rappelle Guy Morin, qu’on soit d’accord ou non avec le personnage, l’arme fut bannie en 2020 en raison de l’attaque contre Polytechnique en 1989 par Marc Lépine, ou sous son vrai, beaucoup moins connu : Gamil Gharbi.
Pourquoi diable bannir cette arme plus de 31 ans après les faits? Il s’agit tout simplement d’une mesure populiste qui vise à gagner un électorat progressiste. Car bannir une carabine ne changera pas le portrait de la criminalité dans nos villes. Les criminels peuvent se procurer des armes illégalement s’ils le veulent. Et cela demeure facile.
Par contre, ce qui nécessiterait du courage, c’est que le gouvernement s’en prenne aux islamistes qui détestent les femmes. Comme dans le cas du tueur de Polytechnique. La misogynie est un problème depuis l’arrivée au Québec de la mouvance islamiste. Si plusieurs Maghrébins ont une vie épanouie au Québec, cela n’est pas vrai pour tout le monde.
Un propriétaire d’immeuble me rapportait récemment que des islamistes habitant dans ses logements cachaient leurs femmes dans le garde-robe lorsqu’il venait pour des réparations. Mais ça, le gouvernement de Justin Trudeau ne compte pas s’attaquer à ça. Cela serait bien trop coûteux électoralement parlant.
Gamil Gharbi, qui deviendra Marc Lépine, aura intériorisé par son enfance traumatisante avec son père, la haine des femmes. Le père, particulièrement violent, empêchera la mère de le consoler, lui et sa sœur. Donc non, il ne s’agit pas de la question des armes à feu ici. Les armes illégales sont faciles à trouver. Il s’agit d’aller chez les Mohawks.
Les réserves mohawks sont connues pour leurs trafics en tous genres. Pourtant, le gouvernement n’osera jamais s’attaquer à la contrebande, de peur d’avoir à gérer une nouvelle crise d’Oka. Avec toute la victimisation autochtone des dernières années, une guerre ouverte est une probabilité. Même si les mafias autochtones commettent des crimes, leurs droits ancestraux réels ou supposés font qu’ils sont officiellement intouchables par le gouvernement.
Si vous osez attaquer les mafias autochtones, vous aurez sur le dos les médias internationaux, les Nations Unies, des ONG et des activistes de partout. C’est la raison pourquoi le gouvernement ne veut pas envoyer la police démanteler ces bandes criminelles. Mais cela est bien plus rentable politiquement de s’en prendre aux agriculteurs. De même qu’aux « rednecks » qui aiment la chasse. Et si l’on peut gagner quelques points avec le souvenir douloureux de Polytechnique, c’est toujours ça de gagner pour les libéraux.