OPINION/Dans un article publié mardi dans le journal Le Monde, on apprenait que les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis vers l’Europe ne remplacerait qu’une partie du gaz russe.
Il y a beaucoup de remous dans le marché du gaz actuellement. Les investisseurs réclament plus visibilité plus importante pour sécurisé leurs placements dans la production.
Extrait de l’article :
»C’est l’histoire d’un méthanier parti de Freeport (Texas) pour l’Asie, le 21 mars, qui fait brusquement demi-tour après douze jours de mer et repasse le canal de Panama pour se diriger vers Gibraltar, quitte à payer 1 million de dollars (925 000 euros) de péage aller-retour. Qu’à cela ne tienne, indique l’agence Bloomberg : les « fortes primes » offertes sur le Vieux Continent ont convaincu la compagnie BP, l’affréteur du British-Listener, de livrer sa précieuse cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) dans un port européen. Ces changements de destination, peu courants, symbolisent le bouleversement en cours sur le marché mondial du gaz. »
L’Europe cherche désespérément à diversifier ses sources d’énergie. Alors que le Canada pourrait être un exportateur vers le vieux continent, le Québec a interdit l’exploitation des hydrocarbures sur son territoire.
À une autre époque, c’était la France qui abandonnait le Québec à l’Empire britannique. Aujourd’hui, c’est le Québec qui abandonne la France aux mains de l’Empire russe.
La CAQ a cédé au chantage des écolos et a laissé saborder l’économie du Québec. En plus de nuire à la prospérité de la province, cette décision met également en danger de nombreux pays occidentaux.
La planète ne sera pas plus verte en donnant le champ libre aux russes de continuer d’exporter leur gaz. Qu’on le veuille ou non, il est impossible de s’en passer pour au minimum les 40-50-60 prochaines années. Le Québec aurait pu devenir une plaque tournante de prospérité nord-américaine avec le gaz naturel liquéfié. La belle province a visiblement fait le vœux de pauvreté.