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Entrevue avec le candidat à la mairie de Laval et chef de Laval Citoyens, Michel Poissant 

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Michel Poissant est citoyen de Laval depuis 26 ans. Il est membre des CPA et il est diplômé en Finances à l’UQAM.  Avant de se lancer en politique, ce dernier a été dans le monde des affaires pendant une trentaine d’années.  Il a travaillé principalement dans le domaine du Fonds de solidarité. 

Tout d’abord, en 2013, Michel Poissant a été élu, dans le district de Vimont, sous la bannière du Mouvement Lavallois de Marc Demers.  Il a obtenu un deuxième mandat en 2017.  Cependant, en 2019, M. Poissant a décidé de quitter le parti du maire Demers et de joindre Action Laval, un parti d’opposition.    C’est une crise de confiance envers M. Demers qui a mené à son départ.  L’élu de Vimont a siégé avec Action Laval pendant un an avant de claquer la porte en mai 2020.  « La transparence et l’intégrité sont des valeurs non négociables », a expliqué Michel Poissant dans un communiqué qui fut publié le 20 mai 2020.  Ce dernier est maintenant un élu indépendant.  À l’automne 2020, il a décidé de fonder son propre parti Laval Citoyens et de brimer la mairie de l’île Jésus. 

Ensuite, Michel Poissant veut devenir maire de Laval afin ramener la fierté d’être Lavallois.  « Actuellement, la ville est malade.   L’administration sortante a un gros problème au niveau des services offerts aux citoyens de la ville, explique-t-il en entrevue à Québec Nouvelles.  S’il est élu maire, M. Poissant s’engage à toujours être au service de ses concitoyens.  « Les gens ne se reconnaissent plus dans l’administration sortante », martèle le conseiller municipal. 

Subséquemment, quelles sont les trois grandes priorités du candidat à la mairie? 

Premièrement, le chef de Laval Citoyens veut redonner accès aux Lavallois à la nature par l’entremise de l’aménagement d’un parc linéaire de huit kilomètres le long du ruisseau Papineau-Lavoie dans le district de Fabreville. 

Ensuite, M. Poissant veut promouvoir une meilleure coordination de l’appareil administratif afin de donner un meilleur service aux citoyens lavallois. 

Troisièmement, à ses yeux, il est essentiel que les élus municipaux jouent un rôle plus actif auprès de leurs commettants.  « Les élus doivent devenir des vecteurs de communication, être au service de la population et d’avoir un contact plus direct avec elle », souligne-t-il. 

De plus, Michel Poissant promet un gel de taxes pour les deux premières années de son mandat. Mais, il ne veut pas se prononcer sur les deux autres années d’un éventuel mandat, car cela serait trop audacieux de sa part.  « Je n’adhère pas à la philosophie d’augmenter encore et toujours la bureaucratie et le taux de taxation des contribuables lavallois.  Je veux bénéficier de la croissance de la ville et en faire profiter les Lavallois », mentionne le leader de Laval Citoyens. 

Également, M Poissant estime que Laval a besoin d’un autre hôpital afin que les Lavallois aient plus rapidement accès aux soins médicaux.  « Ce n’est pas normal qu’une ville de 437 000 habitants ait seulement un établissement de santé, il en faut un deuxième », estime-t-il.  Cependant, la santé est une compétence exclusive de Québec.  C’est pour cela que celui-ci pense que le prochain leader lavallois devra avoir un bon capital de sympathie avec Québec et Ottawa, tant sur le plan politique qu’administratif.  « Si je deviens maire, je m’engage à entretenir de bonnes relations avec le gouvernement du Québec pour faire pression et obtenir un deuxième hôpital pour la cité, martèle-t-il.

Sue le plan de la représentation politique, le leader politique municipal estime qu’il y a suffisant d’élus à Laval.  Mais, il pense qu’on devrait augmenter leur rémunération.  « Actuellement, un conseiller municipal lavallois gagne 32 000 $ par année, c’est peu.  Si on veut attirer des personnes de qualité en politique municipale, il faudrait augmenter les salaires.  On a clairement un problème de recrutement et il faut y remédier. », s’engage-t-il.  Par contre, ce dernier croit que le maire de Laval gagne trop cher. « Ce n’est pas normal que le maire de Laval ait un meilleur salaire que le premier ministre du Québec.  Une baisse de sa rémunération est nécessaire pour avoir une répartition plus équitable entre le maire et les conseillers municipaux », pense-t-il. 

En outre, Michel Poissant a été exclu d’un débat organisé par le Courrier Laval à cause des mesures sanitaires.  L’emplacement n’était pas assez grand pour accueillir tous les candidats et respecter les mesures de la Santé publique.  « Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas participer à ce débat.   Je suis un élu sortant et j’ai constitué une équipe complète de 21 candidats.  Alors, je ne peux pas comprendre cette décision », dénonce-t-il. 

En terminant, s’il est élu maire le 7 novembre prochain, il promet de travailler avec le Conseil municipal élu, même s’il est composé d’une majorité d’élus de l’opposition. « Je ne suis pas un homme politique partisan.  Ce sont les intérêts des citoyens qui importent et mon action politique est centrée sur ce principe,  » conclut-il. 

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