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Eric Kaufmann : Les Canadiens sont opposés au wokisme, les conservateurs doivent en faire tout autant

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Traduit de l’anglais. Article d’Eric Kaufmann publié le 21 février 2024 sur le site du National Post.

Le public canadien s’oppose à la position woke tant sur les questions de transgenre que sur le passé national. En fait, il n’y a pratiquement aucune différence entre les Américains, les Britanniques et les Canadiens, anglophones ou francophones, sur les questions de guerre culturelle. Telles sont les conclusions de mon nouveau rapport de l’Institut Macdonald-Laurier, La politique des guerres culturelles dans le Canada contemporain.

Ces résultats m’ont surpris. Ayant mené des enquêtes similaires aux États-Unis en 2021 et au Royaume-Uni en 2022, je m’attendais à trouver la réponse à la question de savoir pourquoi le Canada a tracé une orientation politique distincte à l’échelle internationale en matière de race et de sexe. Alors que la Grande-Bretagne a légiféré pour empêcher les gens de changer facilement leur sexe sur leur certificat de naissance, a fermé sa principale clinique de chirurgie du genre et a mené une étude sur l’éducation sexuelle dans les écoles, le Canada et ses provinces ont permis à des enseignants, des médecins et des formateurs en diversité radicaux d’opérer sans opposition.

Alors que les États rouges américains ont interdit la théorie critique de la race et que les dirigeants britanniques et français ont rapidement mis un terme au renversement de statues, les politiciens canadiens ont soit applaudi, soit détourné le regard. Au Parlement, ils ont unanimement reconnu l’absurdité lexicale selon laquelle les pensionnats du pays ont perpétré un génocide. Ils n’ont pas non plus contesté la fiction selon laquelle 215 enfants indigènes sont enterrés dans une fosse commune et n’ont pratiquement rien dit sur l’incendie scandaleux de 100 églises.

Lorsque le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a décidé de légiférer pour empêcher les écoles de procéder à la transition des enfants sans en informer les parents, une grande partie de son parti s’y est opposée, tandis qu’une grande partie des médias a hurlé. Son courage a ouvert la voie à des annonces modérées de la part des premiers ministres de la Saskatchewan et de l’Alberta, mais ce n’est que récemment que Pierre Poillievre a accepté de s’opposer à l’idéologie du genre. En revanche, Doug Ford, en Ontario, continue d’agir comme un législateur progressiste lorsqu’il s’agit de critiquer l’idéologie raciale et l’idéologie du genre dans le secteur public.

Est-ce parce qu’une telle position serait impopulaire ? Pas du tout. Dans l’Ontario de Doug Ford, par exemple, j’ai trouvé un score de 56 à 31 en faveur de l’obligation pour les enseignants d’informer les parents d’enfants de 16 ans ou moins s’ils changent de pronoms à l’école. Parmi les électeurs conservateurs de l’Ontario, le score est de 72 à 11. En ce qui concerne l’accès des femmes transgenres (hommes biologiques) aux sports féminins, les chiffres sont de 50-27 et 71-14. Quant à l’interdiction de la chirurgie du genre pour les mineurs, les chiffres sont de 60-18 et 78-10. Pourtant, Ford reste silencieux.

[…]

Le récit d’un Canada génocidaire, colonisateur et suprémaciste blanc se poursuit sans relâche, de même que les illusions sur les charniers et le paradigme culpabilisateur de la « réconciliation » dans la politique autochtone qui, en plus d’affaiblir le sentiment d’autonomie des Premières nations, risque d’avoir de graves conséquences matérielles pour les Canadiens des régions rurales. Une fois de plus, la classe politique et les médias traditionnels se taisent.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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