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Faut-il penser à l’éventualité d’une guerre directe avec la Russie en 2024?

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Plusieurs signaux inquiétants arrivent jusqu’à nous depuis plus d’un mois. Cela fait déjà deux longues années que les Russes ont déclenché une guerre contre l’Ukraine, pendant que plusieurs conflits régionaux éclatent un peu partout. Des joueurs se démarquent tels que la Corée du Nord qui prend de plus en plus de place dans la nouvelle guerre hybride contre l’Occident. Devrait-on craindre une escalade des tensions d’ici les Jeux olympiques, et même une possible confrontation directe entre l’Occident et le bloc russo-chinois? Quelques pistes de réflexion sur une guerre qui ne dit pas son nom.

Un attentat s’est produit dans une salle de spectacle en banlieue de Moscou. Des assaillants affiliés à l’État islamique ont tiré sur les spectateurs et provoqué un incendie. Jusqu’à maintenant, on parle d’un bilan de 133 morts et d’une centaine de blessés toujours hospitalisés. Une journée ne s’est pas encore écoulée que déjà, Poutine affirme que les terroristes avaient des « contacts » avec l’Ukraine. De même, Washington aurait déjà averti Moscou de menaces terroristes potentielles visant des lieux de rassemblement de la capitale russe.

Ce qui est inquiétant dans cette histoire, c’est que ce ne sera pas la première fois que Poutine utilise l’argument d’une attaque sous « faux drapeaux » (false flag) pour passer à l’attaque. En 1999, lors de l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine après la décennie Elstine, une vague d’attentats terroristes a secoué la Russie. Officiellement, ces attaques sont attribuées à des combattants tchétchènes, mais tout indique qu’ils seraient l’œuvre du FSB (ex-KGB) pour permettre la prise en main par Vladimir Poutine d’une seconde guerre en Tchétchénie.

Cette fois-ci, Vladimir Poutine, après deux années de guerre contre l’Ukraine et un simulacre d’élections, doit pouvoir légitimer une nouvelle attaque dévastatrice contre l’Ukraine. Pour le moment, ce ne sont que des suppositions, mais que Washington ait averti de « l’imminence » d’une attaque terroriste, et que le gouvernement russe fasse déjà des liens avec l’Ukraine, il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire. Si l’attentat est revendiqué et est probablement l’œuvre de l’État islamique, il faut dire que ça sert drôlement la position de Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine.

D’ailleurs, c’est depuis hier que la Russie affirme officiellement être en « état de guerre » contre l’Ukraine. Ce qui est un changement majeur, car le gouvernement russe affirmait jusqu’à présent qu’il ne s’agissait que d’une « opération spéciale ». Les opposants dénonçant la « guerre » contre l’Ukraine pouvaient être arrêtés et condamnés pour avoir diffusé de fausses informations. Moscou affirmant également être opposé à « l’Occident collectif », un nouveau terme dans leur guerre hybride contre l’Europe et les États-Unis.

Mais il n’y a pas que la Russie qui se prépare à la guerre. Xi Jinping et le Parti communiste chinois multiplient les menaces et les provocations contre Taïwan. Pendant que le pays dans son ensemble s’enfonce toujours dans la crise économique, il est maintenant interdit pour les Chinois de dénoncer l’état actuel du pays. Vous l’avez deviné : encore une fois sous le vague prétexte de « diffuser de fausses informations ». La Corée du Nord quant à elle fournit des armes à la Russie et réussit de nombreux lancements de missiles grâce au soutien de celle-ci.

Pendant ce temps, chez nous, nous avons un premier ministre canadien totalement désemparé face aux menaces étrangères, en ayant laissé entrer le loup dans la bergerie au nom de la tolérance et de la doctrine multiculturelle du Canada. Joe Biden est impuissant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza, pendant qu’Emmanuel Macron provoque un scandale international en affirmant que l’Europe devra peut-être envoyer des troupes en Ukraine, car la « Russie ne doit pas gagner la guerre ».

Nous avons déjà évoqué sur Québec Nouvelles les conséquences du déclin de l’Empire américain. Les conflits régionaux se multiplient et s’éternisent. Cela fait déjà six mois qu’Israël bombarde Gaza sans que l’Europe, ni les États-Unis, ni même les pays arabes ne puissent négocier une trêve entre Israël et le Hamas. Quant à ce conflit dans la région isolée entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, c’est la première fois depuis des décennies que nous voyons la disparition complète d’un État, même si celui-ci n’était pas reconnu par les Nations Unies.

De nombreux conflits émergent partout. Le Venezuela menace d’envahir son voisin le Guyana, car si Nicolas Maduro est toujours aussi impopulaire, il sait que les États-Unis seront impuissants à intervenir. Quant à l’Afrique et ses éternels conflits, n’en parlons pas. Les dirigeants occidentaux sont trop occupés par leur cour arrière pour s’intéresser à ces pays lointains.

2024 sera une année cruciale pour l’avenir de l’humanité. Les Jeux olympiques de Paris seront une période particulièrement tendue. On se souvient que c’est durant les Jeux d’hiver à Beijing que Vladimir Poutine a affirmé à Xi Jinping son plan d’envahir l’Ukraine. Seul l’avenir nous le dira. Mais cela regarde très mal pour les mois à venir ce que nous voyons en direct sur les agences de presse.

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