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Financements du Hamas, lutte contre l’islamophobie, ingérences iraniennes : le Canada est-il complètement compromis?

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Au Canada, on ne compte plus le nombre d’initiatives, d’associations ou d’organismes qui visent à « lutter contre l’islamophobie ». Malgré des niveaux de discrimination parfois plus élevés chez d’autres communautés et des dangers de radicalisation plus accrus dans les cercles islamistes, on n’en ferait jamais assez et on devrait toujours dépenser davantage pour se faire imposer une moralisation à sens unique. On en a eu des exemples particulièrement gênants ces dernières semaines, dans la foulée de la guerre israélo-palestinienne et des débordements occasionnés ici.

Deux poids, deux mesures dans la lutte contre le racisme

D’abord, on a le cas de Bochra Manaï, nommée commissaire à la lutte contre le racisme et les « discriminations systémiques » de Montréal par l’administration Plante en 2021. Alors que les tensions entre pro-palestiniens et pro-israéliens sont sur toutes les lèvres, qu’on assiste à une montée sans précédent des actes antisémites – et même d’actes à nature carrément terroriste, comme l’attaque de synagogues et d’écoles juives au cocktail molotov et par armes à feu -, la commissaire a fait preuve d’un mutisme à peine croyable. Aucune sortie publique de l’organisme pour condamner ces éclats d’antisémitisme violents, comme si, au bout du compte, il n’y avait que certains racismes qui les préoccupaient, et que les autres pouvaient bien aller se faire voir.

Non seulement ça, mais ce n’est pas comme si la commissaire essayait simplement de faire preuve de neutralité dans un débat des plus épineux ; celle-ci a eu le culot d’assister à une manifestation pro-palestinienne alors même qu’on la critiquait pour son mutisme au sujet des attaques antisémites!

La pression a finalement eu raison d’elle, et après s’être justifiée qu’il s’agissait d’une « posture individuelle » et que son organisme ne visait pas à une lutte publique contre le racisme, mais à faire changer les comportements à l’intérieur de l’organisation municipale, elle a dû se résigner à condamner tant les actes antisémites que les actes islamophobes… C’est un bon début, mais vous remarquez à quel point on sent le besoin d’y ajouter constamment l’islamophobie? Des synagogues et des écoles juives sont attaquées, et on tient quand même mordicus à détourner l’attention vers « l’islamophobie ». La mauvaise foi est évidente.

La lutte contre l’islamophobie passe par une condamnation de l’islamisme

Ce fut d’ailleurs à peu près la même chose au fédéral de la part de la représentante spéciale chargée de la lutte contre l’Islamophobie, nommée par Justin Trudeau plus tôt cette année. Ça aura pris plus d’une semaine et des critiques de toutes parts avant qu’Amira Elghawaby se prononce publiquement au sujet des attaques meutrières du Hamas en sol israélien. Et non seulement elle n’en fera pas mention, se contentant d’évoquer les victimes palestiniennes du « bombardement » de l’hopital gazaoui (qui n’en n’était pas un), mais elle insistera plus particulièrement sur ses craintes que ces évènements n’entraînent une montée de l’islamophobie au Canada!

On peut bien comprendre que l’islamophobie est son mandat, mais un tel manque de tact dans une situation causée par une attaque islamiste digne de Daech est tout à fait inacceptable. C’est d’ailleurs ce genre d’hypocrisie qui est propice d’alimenter encore davantage de craintes par rapport à l’islam. Si les musulmans eux-mêmes se refusent à désavouer les organisations terroristes et trouvent toujours une manière de contourner le sujet pour poser en victime, ils entraîneront automatiquement de la méfiance à leur égard. Il serait donc logiquement du devoir de ce genre de représentante de s’élever haut et fort contre ce radicalisme violent.

Des sphères politiques obnubilées par « l’islamophobie »

C’est cette semaine, aussi, que le Comité sénatorial permanent des droits de la personne (CSPDP) a déposé son rapport sur l’islamophobie au Canada. Et encore une fois, on a eu un exemple de la déconnexion complète des élites politiques sur le sujet.

Un excellent article de Nadia El-Mabrouk et François Dugré publié dans le Devoir explique bien cette déconnexion des véritables enjeux qu’on retrouve dans le rapport. Bien qu’il soit tout à fait justifié de lutter contre les actes d’islamophobie, dont les pires ont été les attentats de la mosquée de Québec et ceux de London, le rapport passe sous silence le fait que les actes haineux contre les noirs et les juifs sont beaucoup plus communs et beaucoup plus préoccupants que les actes islamophobes.

Il y a comme un effet de loupe sur le phénomène qu’on appelle « l’islamophobie » et les autorités publiques semblent encourager cette distorsion dans l’imaginaire canadien.

On remarque que le rapport se base sur une définition extrêmement souple et extensible de « l’islamophobie ». On y décrit ainsi n’importe quelle mesure laïciste, comme le refus d’installer des locaux de prières ou d’accepter les voiles sur les lieux de travail, comme des expressions d’islamophobie. On caractérise donc évidemment la loi québécoise sur la laïcité comme islamophobe.

On inclut en outre des concepts intersectionnels « d’islamophobie systémique », où des agissements anodins et sans mauvaise foi de la part de citoyens deviennent tout à coup des « micro-agressions inconscientes ». On utilise n’importe quelle statistique faisant état d’une sous-représentation musulmane dans un domaine d’emploi comme une preuve de ce racisme systémique anti-musulman.

En bref, les dés sont pipés dans ce rapport et d’entrée de jeu, les critères d’analyse assurent de mettre en relief une islamophobie supposément catastrophique et dangereuse au Canada.

Ce faisant, on omet complètement de parler des enjeux de sécurité reliés à l’islamisme radical ici et ailleurs. Et d’une manière honteuse, on s’attaque particulièrement à nos services de sécurité, les accusant de participer à l’islamophobie ambiante dans leur lutte contre la radicalisation violente. On va même jusqu’à recommander d’abandonner tout un tas de programmes pour lutter contre ce fléau qui a causé de massacres partout sur terre. La dissonance cognitive est profonde et inquiétante…

Financement du Hamas par l’Association musulmane du Canada (MAC)

Et dans toute cette ambiance où on fait des musulmans les seules victimes de racisme au Canada, et où on prêche littéralement pour mettre fin aux programmes de luttes contre la radicalisation, on voit une multitude d’organisations islamistes au Canada opérer au grand jour et, dans certains cas, détourner des fonds publics vers la lutte armée à l’étranger.

C’est le cas de l’Association musulmane du Canada, qui a attiré l’attention du fisc dans les dernières années en raison d’un réseau de financement entre ses dirigeants destiné en partie à nul autre que le Hamas.

Dans une lettre de 2021 déposée en cour, le fisc indique que «les résultats préliminaires de l’audit semblent suggérer que [la MAC] est liée à des individus ou des groupes associés à l’extrémisme, la violence et/ou le terrorisme». Julianne Myska, employée du fisc chargée de l’audit, précisait que «L’implication des administrateurs/employés dans un réseau apparent de soutien au Hamas est troublante».

La MAC recevrait des millions de dollars en subventions par année, notamment de la part du fédéral, et beaucoup de cet argent serait ensuite transféré par ses administrateurs vers des organismes affiliés au Hamas. Le International Relief for the Afflicted and Needy (IRFAN), par exemple, aurait reçu 300 000$ de la part de la MAC et il aurait été révélé en 2021 que l’organisme avait versé 14,6 millions de dollars au Hamas.

Soulignons que le Hamas, responsable de la récente attaque ayant causé 1200 morts israéliennes le 7 octobre, est classé organisation terroriste par le Canada et tout soutien à cette organisation est passible de 10 ans de prison.

La MAC, qui se réclamait pendant des années comme appartenant à la mouvance des Frères Musulmans, une organisation islamiste bien connue, recevrait en outre des donations étrangères, comme par exemple 2,5 millions de la part de « L’Union du Bien », une organisation islamiste qatarie.

Et parmi ses administrateurs, l’Association musulmane du Canada aurait autrefois employé un homme reconnu coupable en Tunisie de complicité dans des crimes terroristes tels que « des attentats à la bombe, des incendies criminels, des jets d’acide au visage de citoyens et des projets d’assassinats politiques »…

Quelle fut la réponse de l’Association musulmane du Canada? Que le rapport du fisc était « teinté par les biais systémiques et l’islamophobie ». Sans surprise… Encore et toujours les mêmes excuses. La lutte contre l’islamophobie est devenue un paravent pour les activités radicales au pays.

Ingérences iraniennes

Et quand on croit que c’est fini, ça n’arrête pas. Car ce ne sont pas seulement des organisations non-étatiques islamistes et des hypocrites mandatés par nos gouvernements à des postes de lutte contre le racisme qui opèrent sans aucun scrupule sur notre territoire et ferment les yeux sur le risque islamiste. De récents rapports et témoignages font état d’une intense activité d’intimidation d’opposants politiques irano-canadien par le régime de la République islamique d’Iran directement sur notre territoire.

Un peu à la manière des espions chinois opérant des « stations de police » ici, le régime iranien des mollahs fait aussi opérer des agents en sol canadien, faisant régner un tel climat de terreur que même le FBI, aux États-Unis, recommande aux ressortissants iraniens critiques du régime de ne pas visiter le Canada.

Les iraniens sur notre sol qui oserait critiquer le régime des mollahs reçoivent des menaces directes sur leurs familles restées dans leur pays d’origine, quand ce n’est pas carrément des menaces de mort sur leur propre personne. Et notre gouvernement et nos agences de sécurités semblent complètement dépassées par la chose.

On se rappelle que c’est l’Iran qui est derrière le Hezbollah et une bonne partie du financement du Hamas, deux groupes terroristes qui répandent la terreur partout au Moyen-Orient, et plus particulièrement en Israël. La boucle est bouclée. Le Canada est infiltré de partout par ces organisations violentes, et lorsque certains osent parler, l’Iran lui-même parvient à les faire taire avec une aisance tout à fait troublante.

Signalement de vertu et copinage islamiste

Et dans tout ça, que font nos sphères politiques depuis plus de deux décennies? Elles supportent essentiellement les pauvres victimes « d’islamophobie », qui ont reçu une micro-agression un jour, à quelque part, dans un dépanneur. Et on élève certains islamistes ou terroristes notoires au statut de martyr pour se flatter de vertu et apparaître comme des saints.

On se rappelle qu’on a fait d’un homme ayant tué des soldats américains dans sa jeunesse un millionaire en raison de son emprisonnement. Certes, Omar Kadr était un enfant soldat lors des faits et la situation était plus nuancée vu un emprisonnement arbitraire, mais tout de même, le niveau de dédommagement pour avoir été un terroriste et le soutien larmoyant des Trudeau et de Québec solidaire était gênant.

Et ces mêmes Trudeau et Solidaires semblent avoir depuis ce temps là développé le réflexe de systématiquement défendre les accusés de terrorisme islamique comme s’ils étaient tous des Omar Kadr.

Ils ont renouvellé ce théâtre de pacotille moraliste en soutenant Adil Charkaoui, un homme qui, encore à ce jour, crache quotidiennement son venin et sa haine de l’occident et qu’on a pris à appeller ouvertement au meurtre lors d’une manifestation pro-palestinienne récemment. Alexandre Trudeau, frère de l’actuel premier ministre, l’avait fortement soutenu à l’époque de son procès, tout comme Françoise David, pourtant considérée si modérée en comparaison des wokes du QS d’aujourd’hui.

Plus d’une dizaine des élèves de Charkaoui ont rejoint la Syrie pour combattre au côté de l’État islamique, qui décapitait à tous vents…

Mais tout va bien dans le meilleur des mondes au Canada. Tout l’argent et l’énergie politique destinée à lutter contre les discriminations sont monopolisés par ces obsédés de « l’islamophobie ». Toute critique des mouvements violents au Moyen-Orient sont reçus comme des expressions d’intolérance. Tout support à Israël, comme un soutien génocidaire méritant des représailles. Toute condamnation d’islamistes notoires comme de la diffamation. Et toute affirmation que le Canada et le Québec méritent mieux – beaucoup mieux – une flambée de racisme et de chauvinisme « inacceptable en 2023 ».

Il est temps de reconnaître que le niveau d’imprégnation islamiste au Canada dépasse les bornes depuis trop longtemps.

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