Le 16 août, la province de l’Alberta lèvera les quelques restrictions restantes concernant le COVID.
À partir du 16 août, les personnes dont le test de dépistage du COVID-19 est positif ne seront pas obligées de se mettre en quarantaine, bien que la province leur recommande de le faire.
Les Albertains qui présentent des symptômes du COVID-19, qui sont souvent proches de ceux d’un rhume ou de la grippe, ne seront pas invités à se faire tester. Le gouvernement leur recommande toutefois de rester chez eux jusqu’à ce que les symptômes disparaissent.
Les personnes qui ont été en contact avec des cas de COVID-19 ne seront pas mises en quarantaine, sauf si elles présentent des symptômes, auquel cas l’isolement est recommandé.
Alors que l’Alberta a levé son obligation de porter un masque le 1er juillet, la province lèvera la restriction restante concernant le port du masque dans les transports en commun, le covoiturage ou les taxis.
« Nous devons nous habituer au fait que les cas ne correspondent plus à des niveaux élevés d’hospitalisations ou de décès. Nous nous concentrons sur les vaccins plutôt que sur les restrictions, ce qui constitue la réponse la plus scientifique (au COVID) », a déclaré le premier ministre Kenney.
Cette approche scientifique repose sur le fait que plus de 75 % de la population de la province a été vaccinée. Avec une couverture vaccinale aussi importante, les cas graves de COVID-19 devraient demeurer faibles.
Bien que les cas puissent augmenter, les décès et les hospitalisations ne devraient pas augmenter de manière substantielle.
Quelques dizaines de manifestants favorables aux confinements se sont réunis à Edmonton samedi pour exprimer leur mécontentement à l’égard de la nouvelle approche de la province.
Alors que l’Alberta va de l’avant dans sa stratégie pour vivre avec le virus, des provinces comme le Québec et l’Ontario n’ont pas prévu de retirer leur mandat de port de masque et de mettre complètement fin aux restrictions.
En Ontario et au Québec, les cas ont légèrement augmenté ces derniers jours. On ne s’attend pas à ce que les hospitalisations et les décès augmentent, mais les médias grand public alimentent les craintes d’une quatrième vague de type delta, bien qu’il ne s’agisse que d’une vague de cas.