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France: une attaque barbare fait un mort et 17 blessés

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Une attaque survenue lors d’une fête où étaient réunis près de 400 jeunes, à Crépol, un petit village situé à 90 km au sud de Lyon a fait un mort et plus d’une dizaine de blessés, dont 2 hospitalisés en urgence absolue. Il s’agissait d’une soirée dansante dont le prix d’entrée coûtait 4 euros à laquelle participaient essentiellement des adolescents.

Un peu avant 2 heures du matin, alors que la soirée tirait à sa fin, un groupe d’au moins une dizaine d’individus est arrivé sur les lieux. Ils étaient armés de couteaux avec des pointes de 20 à 25 centimètres. Les vigiles qui veillaient à la sécurité de la fête les ont combattus et repoussés tant qu’ils ont pu, mais les attaquants ont chargé pour entrer. Thomas Perotto, un jeune joueur de rugby âgé de 16 ans, a reçu un coup de couteau fatal. Un mort, c’est un de trop. Sans l’intervention des vigiles, on peut imaginer que ça aurait été un carnage total.

Qui sont les assaillants? Les témoins parlent de « jeunes de cité », vêtus de survêtements, probablement du quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, situé à 17 kilomètres au sud de Crépol. À noter que le 1er juillet, le quartier de la Monnaie avait été touché par les émeutes en réaction à la mort de Nahel. Il s’agit d’un quartier défavorisé dont une importante proportion des habitants est issue de l’immigration musulmane.

La ville de Romans-sur-Isère n’est d’ailleurs pas étrangère aux attaques de ce type. Le dimanche 28 mai 2023, plusieurs personnes ont été blessées à l’arme blanche quand des dizaines de personnes cagoulées ont surgi sur la place Hector-Berlioz. Le 4 avril 2020, une attaque au couteau perpétrée en pleine rue par un réfugié soudanais avait fait deux morts et cinq blessés.

Selon une version de l’attaque de Crépol rapportée dans le Figaro, deux de ces jeunes seraient venus à la fête plus tôt en soirée, et auraient été expulsés par les vigiles parce qu’ils portaient sur eux des couteaux. Ils seraient revenus en bande enfin de soirée afin de se venger.

Les personnalités politiques associées à « l’extrême droite » sont celles qui ont condamné cette attaque. Sur X [anciennement Twitter], Marine Le Pen a parlé de « razzia ». Pour Nicolas Dupont-Aignan, il s’agit d’un « massacre commis par une racaille qui a perdu son humanité et son âme ». Éric Zemmour et Jordan Bardella ont également commenté l’attaque.

Les grands médias français ont présenté cette attaque comme un simple fait divers. Ils ont parlé d’un « rixe », comme s’il s’agissait d’un affrontement avec des gens armés des deux côtés. Sur les plateaux des émissions d’information, on cautionne à la prudence tant que tous les détails ne sont pas confirmés.

Sur le réseau BFM-TV, l’avocate pénaliste Florence Rouas suggère que les assaillants de Crépol puissent avoir été les victimes d’un « délit de sale gueule » de la part des personnes postées à l’entrée; c’est-à-dire qu’ils aient été victimes de discrimination en raison de leur apparence.

Toujours sur BFM-TV, la journaliste Anne Saurat-Dubois a condamné les réactions d’Éric Zemmour, Jordan Bardella et de Marine Le Pen sur X, parlant d’une « politisation du fait divers ». À la nouvelle émission « le 20 heures de Ruquier » apparaît en bas d’écran: « Crépol : du pain bénit pour l’extrême droite ».

Au moment d’écrire ces lignes, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon n’ont pas commenté l’événement. Par contre, Mélenchon a dénoncé [avec raison] une attaque au cutter survenue le jour précédent dans le Val-de-Marne. Un Français septuagénaire a insulté puis frappé avec un cutter un jardinier arabe de 29 ans dans une dispute au sujet d’un stationnement.  L’homme, qui se nomme Mourad, présente une plaie cervicale de 15 centimètres, a été placé en congé de travail pendant deux semaines. Au sujet de cette attaque, grave bien qu’elle n’ait pas été fatale, Mélenchon dénonce une « ignoble tentative d’égorgement arabophobe » qu’il attribue au « laisser-aller raciste dans la sphère publique ». Mais comment justifier le silence suite à l’attaque de Crépol?

Sommes-nous arrivés dans une époque où l’on choisit de quelles violences s’indigner en fonction de son propre positionnement politique?

Les attaques au couteau sont hélas désormais devenues monnaie courante en France. Force est de reconnaître que ce type d’assaut n’est pas dans le modus operandi du Français de souche – en ce sens que ce ne serait pas la méthode d’attaque privilégiée par celui-ci. En revanche, c’est un moyen plus fréquemment employé par les personnes de culture arabo-musulmane qui commettent des actes de violence. S’il faut absolument parler de « pain bénit », c’est plutôt l’attaque au cutter dans le Val-de-Marne qui en serait pour la gauche islamophile: parce que ce rare exemple permet de dire que la lame n’est pas l’apanage de l’immigration arabo-musulmane.

Cette immigration porte néanmoins en son sein une proportion d’individus qui ne s’identifient pas comme Français, et qui méprisent carrément leur pays d’accueil. « Nique la France! », peut-on entendre lors de manifestations. Le profil des attaquants de Crépol y correspond, n’en déplaise aux « bien-pensants » qui évitent de nommer le réel, préférant manifestement critiquer les réactions lucides de ceux qui dénoncent cette immigration plutôt que de reconnaître les conséquences qui y sont reliées.

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