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GNL Québec : 20 milliards d’indemnisation réclamés à Ottawa!

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Les promoteurs de GNL Québec et de Gazoduq qui ont vu leurs projets de gazoduc et de terminal de liquéfaction du gaz naturel bloqués par les politiques anti-énergie du gouvernement canadien et québécois ont récemment déposé une demande d’arbitrage contre le gouvernement du Canada. Selon eux, ces décisions seraient politiques et iraient à l’encontre du principe de libre échange pourtant assuré par l’Accord de libre-échange américain (ALENA) et l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM).

Ruby River Capital LLC, la compagnie à l’origine de la demande d’arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) du Groupe de la Banque Mondiale entend donc aller chercher une indemnisation de 20 milliards de dollars américains.

On se rappelle que ces projets représentaient des investissements évalués à 14 milliards de dollars afin de construire un gazoduc de 780 kilomètres pour acheminer du gaz naturel canadien vers le marché Atlantique. Les évalutations du BAPE au Québec avaient jugé qu’il y avait trop d’inconvénients et le gouvernement Legault avait emboîté le pas en bannissant tout nouveau projet d’exploitation d’hydrocarbure.

Il est à noter que suite à cette annonce, pendant l’été 2022, le gouvernement du Québec avait été poursuivi pour 18 milliards de dollars par Utica Ressources, la compagnie ayant prospecté les gaz de schistes au Québec et possédant les droits d’exploitation pour les énormes réserves des schistes d’Utica.

Le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault avait pour sa part refusé le projet en février 2022.

L’industrie de l’énergie est d’autant plus déçue par ces politiques gouvernementales idéologiques considérant que le gaz naturel est une énergie de transition qui permettrait une diminution nette des émissions de gaz à effet de serre. Particulièrement dans le contexte de la crise énergétique européenne qui a vu le continent renouer avec le charbon.

De plus, l’alimentation de l’usine de liquéfaction à l’hydro-électricité aurait encore davantage diminué son impact environnemental.

Dans les derniers mois, le chancelier Allemand Olaf Scholz était venu rencontrer Justin Trudeau afin de discuter d’éventuels apports énergétiques canadiens au vieux continent, mais Trudeau lui avait annoncé qu’il n’y avait « aucune opportunité d’affaires » pour le gaz naturel au Canada… Une affirmation à peine croyable pour un pays disposant des réserves parmi les plus importantes au monde.

Ainsi, il appert que non seulement les Canadiens et les Québécois ne pourront s’enrichir avec leurs ressources, mais devront en outre payer une fortune pour avoir fait poireauter des entreprises dépensant des sommes considérables en prospection et en développement. Les décisions idéologiques de Trudeau et de Legault au sujet de l’environnement retardent la diminution des émissions au niveau mondial, privent les citoyens de richesses immenses qui pourraient financer des services et des infrastructures, dissuade les investisseurs qui réalisent qu’ils ont perdu leur temps au Canada et, finalement, nous met à risque de devoir débourser des milliards en compensation.

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