Selon un rapport gouvernemental, la consommation de fentanyl, de cannabis et de méthamphétamines a grimpé en flèche au Canada durant les premiers stades de la pandémie.
Selon ce dernier, l’augmentation de la consommation de drogues contribue à la hausse du nombre de décès par surdose l’an dernier.
Dans leur rapport, les chercheurs du gouvernement ont analysé les produits chimiques présents dans les eaux usées de Halifax, Montréal, Toronto, Edmonton et Vancouver.
Le rapport a révélé que la charge de fentanyl par habitant était quatre fois plus élevée à Vancouver que dans toute autre ville visée par le rapport. C’est à Edmonton que la charge de méthamphétamines par habitant était la plus élevée. Le cannabis détectable était le plus élevé à Halifax.
L’isolement accru, la pauvreté et le manque de services sociaux causés par les confinements ont entraîné une forte augmentation des surdoses. De multiples provinces ont signalé un nombre alarmant de décès liés aux overdoses en 2020.
En Alberta, un nombre record de 95 jeunes de moins de 25 ans sont morts de surdoses accidentelles d’opioïdes en 2020.
En Ontario, les surdoses mortelles d’opioïdes ont augmenté de 75 % suite à la pandémie de COVID-19 en 2020 par rapport aux décès de l’année précédente. 2 050 personnes sont mortes de surdoses d’opioïdes entre mars et décembre 2020.
Dans les six mois qui ont suivi le début de la pandémie, la Colombie-Britannique a enregistré plus de décès par overdose que de décès par homicide, accident de voiture, suicide ou coronavirus réunis.
Les Canadiens ont été victimes de certaines des ordonnances de santé publique les plus strictes au monde, rivalisant avec des pays communistes comme la Chine et Cuba. Un certain nombre de rapports gouvernementaux ont amené les Canadiens à s’interroger sur l’efficacité des mesures de confinement.
Un rapport de Statistique Canada a révélé que plus de Canadiens de moins de 65 ans sont morts des « conséquences indirectes » de la pandémie que du virus COVID-19 lui-même.
Statistique Canada a également indiqué que la plupart des personnes décédées du COVID-19 au Canada étaient âgées de plus de 85 ans et souffraient de démence, d’Alzheimer, de maladies cardiaques chroniques ou d’autres « affections cardiovasculaires et respiratoires » préexistantes. »
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