Parmi les grands enjeux de notre temps, un retient particulièrement l’attention. C’est l’immigration. Du programme particulièrement préoccupant des libéraux en la matière découlent plusieurs problèmes de société majeurs : crise du logement, hausse du chômage, pression à la baisse sur les salaires. Mais depuis peu, assistons-nous à un virage total, à 180 degrés de la part des libéraux? Oui, mais non. Voici pourquoi.
On se souvient tous de ce tweet en 2017, où Justin Trudeau envoyait comme message au monde entier que le Canada accueillerait ceux qui fuient la guerre ou la persécution. Un bien beau message. Mais qui sera suivi par un afflux sans précédent de demandeurs d’asile. Ce n’est pas sans raison si un État impose des restrictions quant à l’immigration. Les capacités d’accueil en font partie.
Le plan des grands patrons de Toronto, nommé l’Initiative du siècle, est de faire du Canada une puissance démographique en ayant une population de 100 millions d’habitants d’ici 2100. Inutile de mentionner ici que la façon d’y arriver ne sera pas en incitant les naissances chez les Canadiens ou Québécois de souche.
Mais par une immigration massive, provenant essentiellement des anciennes colonies britanniques. On pense tout particulièrement à l’Inde. Mais cela ne se fait pas sans tensions avec la société d’accueil. La majorité des Indiens reçus au Canada viennent ici sur des bases frauduleuses. On a abondamment parlé des collèges bidons délivrant de faux diplômes, ouvrant la voie vers la naturalisation. Mais des informations provenant de médias canadiens affirment que les voies d’immigration illégales ou même légales sont nombreuses.
Par exemple, les douaniers canadiens, aux aéroports de Montréal et Toronto, auraient obligé certains Indiens à demander l’asile, alors qu’ils n’en avaient pas l’intention. Qu’est-ce que cela cache? Quel est le véritable but du gouvernement fédéral en faisant venir autant de gens chez nous? Cela demeure un mystère. Mais si nous nous doutons des objectifs réels. Quoiqu’il en soit, le gouvernement est bien obligé de reculer, maintenant qu’il est allé trop loin.
Les scandales se multiplient au Canada anglais. On a peu parlé au Québec de ces manifestations, mais plusieurs étudiants indiens exigent de pouvoir rester ici indéfiniment. Alors qu’un visa d’étudiant, particulièrement s’il est obtenu dans des conditions frauduleuses, n’est pas une garantie de pouvoir immigrer ici après. Les journalistes de True North ou Rebel News l’ont appris à leurs dépens. Ces « étudiants » ne sont pas intéressés par la vérité, mais seulement par leurs intérêts personnels. Au diable les capacités d’accueil du Canada.
Les libéraux ont beau dire qu’ils réduiront l’arrivée de travailleurs temporaires, particulièrement dans des domaines peu rémunérés. Mais nous avons de la difficulté à y croire. Pourquoi devrions faire confiance à un gouvernement, qui bien qu’il ait fermé le chemin Roxham, a néanmoins permis aux demandeurs d’asile de tout simplement prendre l’avion et de faire leur demande à l’aéroport? Ou bien quand le gouvernement du Québec veut réduire le nombre de résidents permanents, le fédéral répond qu’il enverra plus de réfugiés pour compenser la « perte ».
Il est peu probable que les libéraux aient réellement entrepris un virage à 180 degrés. Ils perdront les prochaines élections, car nous sommes à la fin d’un cycle politique. Cela fait déjà presque 10 ans que Justin Trudeau dirige le Canada, malgré son gouvernement minoritaire. C’est dire. De plus, l’immigration a plutôt bien servi son régime. Ce n’est un secret pour personne que l’électorat des grandes villes a contribué aux victoires des libéraux, et aussi à la mise en minorité des indépendantistes au Québec.
Cependant, le gouvernement ne peut plus faire semblant qu’il n’y a pas de problèmes, tellement ça fuit de partout. Cela fait des années que les libéraux savent que d’augmenter massivement l’immigration augmentera la pression sur l’offre de logements. Même les banques, parmi les principaux bénéficiaires de l’immigration, ne peuvent cacher la sombre réalité : l’économie se porte mal, le chômage augmente. Et il faut vraiment faire de quoi. Les coûts ont largement dépassé les bénéfices. Mais peut-on faire confiance aux pyromanes quand ils veulent éteindre le feu qu’ils ont allumé?