Contexte: La ville de Brampton
Brampton est une ville d’un peu plus de 600 000 habitants en Ontario, à titre d’échelle, c’est plus que Québec. D’après un rapport publié par la ville elle-même; la ville a vu la population de Canadiens de souche baisser de 2.16% tandis que la population étrangère a monté de 11,3% entre 2016 et 2021. Cependant, malgré le fait que les bien pensants décriraient ce phénomène comme étant de la “diversité”, la réalité est que les statistiques indiquent un groupe particulièrement dominant par-rapport aux autres.
La grande majorité des groupes n’étant pas de souche proviennent de l’ancien Raj Britannique, c’est donc une ville avec un caractère assez unique en Ontario.
Quand on regarde le graphique des “minorités visibles” (il faut se demander à quel point ils sont une minorité s’ils ne le sont pas). L’Asie du Sud représente 52% de la population.
Les Manifestations
Cette semaine, Justin Trudeau a fait des vagues avec un seul tweet, indiquant un recul sur ces politiques du “toujours plus” en ce qui concerne l’immigration.
Ceci semble être un coup désespéré pour se rétablir d’ici à la prochaine élection considérant les sondages désastreux pour les Libéraux, mais le message est clair: L’immigration au Canada sera prochainement tirée vers le bas. Peut-être pas assez, mais quand même.
Cette semaine, nous avons vu que ça commence à en inquiéter certains. Des étudiants étrangers, principalement d’origine Sikh, ont manifesté contre le Ace Acumen College; accusant l’école de les avoir délibérément fait échouer. En contexte : Ace Acumen fait partie des écoles accusées d’être des usines à diplôme. Mais n’est-ce pas là le but? Peu importe qu’ils aient échoué, ne sont-ils pas supposés avoir un diplôme si ce n’est pas une école légitime?
Le média canadien anglais True North a rencontré ces étudiants sur le terrain; dans la vidéo, les étudiants accusent immédiatement le journaliste Harrison Faulkner d’être un raciste et refuse systématiquement de lui parler. Pourtant, n’est-ce pas la règle que n’importe quelle manifestation est là pour faire parler d’elle? Nous allons devoir faire un travail d’inférence pour comprendre ce qui s’est passé:
- Les étudiants internationaux d’Ace Acumen ne sont pas là pour étudier véritablement, mais pour travailler des emplois modiques au Canada dans l’espoir d’obtenir éventuellement la résidence permanente, voire la citoyenneté.
- Ils refusent de parler aux médias, car ils savent que l’entente qu’ils ont fait avec Ace Acumen est illégale.
- Les usines à diplôme commencent à ralentir les faux diplômes distribués parce qu’ils ont compris que le vent changeait de cap en ce qui concerne l’immigration, particulièrement à cause du tweet de Trudeau plus tôt cette semaine.
On peut avoir un degré d’empathie au niveau humain en ce qui concerne ces étudiants. Ils se sont probablement fait promettre par un agent de liaison qu’ils allaient aller étudier au Canada, un beau pays riche, et qu’en travaillant fort, ils allaient réussir là-bas, obtenir un diplôme, trouver un bon emploi, avoir une maison, élever une famille. Cependant, à un moment, il faut dire les choses: Ça n’arrivera pas. Ce rêve est de plus en plus inatteignable même pour les canadiens de souche, ça n’arrivera donc pas pour des immigrants illégaux victimes d’une arnaque. Et gérer un état n’est pas un travail qui doit être fait en faisant appel aux émotions. Leur présence même au Canada est un net négatif pour tout le monde. Ils tirent le marché immobilier vers le haut, et n’ont pas de talents particuliers pouvant les faire briller dans notre économie. Leurs diplômes ne sont pas reconnus par les employeurs canadiens; leur seule chance économique est de faire compétition à nos étudiants pour des emplois bas de gamme au salaire minimum.