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Jean Charest s’engage à renforcer l’armée canadienne

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Par Noah Jarvis

L’ancien premier ministre libéral du Québec et candidat à la direction du Parti conservateur, Jean Charest, a promis de redonner de la force aux Forces armées canadiennes, en s’engageant à investir dans le personnel et l’équipement, à soutenir les anciens combattants et à protéger les femmes et les membres LGTBQ+.

Lors d’un arrêt de campagne en Nouvelle-Écosse lundi, M. Charest s’est engagé à augmenter le financement des forces armées afin d’atteindre l’objectif du G7 d’investir au moins 2 % du PIB du pays dans la défense. Cette annonce intervient alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a suscité des inquiétudes au sein de l’OTAN, qui a fait des dépenses en matière de défense une nouvelle priorité.

« Nous n’étions pas préparés à soutenir l’Ukraine contre l’invasion de la Russie », a déclaré M. Charest dans un communiqué de presse. « Nous partageons également une frontière arctique avec la Russie. Nous devons protéger notre souveraineté dans le nord. »

À la lumière du conflit européen, des pays comme l’Allemagne – qui ont historiquement sous-estimé la recommandation de l’OTAN de consacrer 2 % du PIB à la défense – font rapidement marche arrière. En revanche, le gouvernement Trudeau n’a pas pris d’engagements similaires.

Charest a reproché au gouvernement Trudeau de ne pas prendre au sérieux l’armée canadienne, l’accusant de ne pas dépenser assez pour remplir ses obligations en matière de défense et de retarder l’achat d’avions de chasse F-35.

« Le retard irresponsable du début de l’acquisition du F-35 n’est qu’un des nombreux exemples d’achats critiques d’équipement et de matériel militaires essentiels laissés entre les mains du Parti libéral qui fait passer la politique avant l’équipement adéquat de nos troupes », a déclaré Charest. « Un gouvernement Jean Charest s’assurera que notre défense nationale passe en premier ».

Charest a également réprimandé Trudeau pour ne pas avoir pris la menace russe suffisamment au sérieux, surtout avec la frontière arctique partagée par le Canada avec le pays d’Europe de l’Est.

Une telle faiblesse, selon Charest, est la raison pour laquelle le Canada « (a) été exclu d’importants accords de défense stratégique impliquant l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis pour contrer les perturbations et l’agression croissante de la Chine. »

Charest a également mentionné comment le gouvernement Trudeau a fait peu pour combattre les  » obstacles systémiques et injustes  » pour les femmes, les minorités et les membres de la communauté LGTBQ+, affirmant que le Canada a besoin d’environnements sûrs et fondés sur le mérite.

Le gouvernement Trudeau s’est plutôt concentré sur des initiatives sociales au sein des Forces armées canadiennes, comme la création du Groupe consultatif sur le racisme systémique et la discrimination en 2020, qui a donné le feu vert à la création d’uniformes militaires  » non sexistes « .

M. Charest s’est également engagé à présenter une loi sur les avantages liés au service dans les Forces armées canadiennes, à investir dans la cybersécurité, à corriger le modèle canadien d’approvisionnement en militaires et à s’assurer que  » le bon équipement est remis aux bonnes personnes « .

Il s’est également engagé à rétablir les prestations de la Loi sur les pensions d’avant 2006 « afin que les anciens combattants de 2022 bénéficient d’un traitement égal ou supérieur à celui des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre de Corée et des opérations menées depuis. »

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