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Justin Trudeau doit expliquer comment le Canada peut taxer les contribuables pour le carbone tout en accueillant toujours plus d’immigrants

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Traduit de l’anglais. Article de Lorrie Goldstein publié le 23 août 2023 sur le site du Toronto Sun.

Étant donné que deux des politiques emblématiques du Premier ministre Justin Trudeau – la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’augmentation des niveaux d’immigration au Canada – sont en conflit l’une avec l’autre, le gouvernement fédéral doit expliquer aux Canadiens comment il a l’intention de résoudre cette quadrature du cercle.

La population du Canada a atteint 40 millions d’habitants cette année, presque entièrement grâce à l’immigration et non à la fécondité nationale.

En 2022, selon Statistique Canada, la population du Canada a augmenté de plus d’un million de personnes en un an pour la première fois dans l’histoire du pays, avec un taux de croissance annuel de 2,7 %, le plus élevé jamais enregistré depuis 3,3 % en 1957.

Le gouvernement Trudeau augmente actuellement les objectifs annuels d’immigration à des niveaux record – 465 000 cette année, 485 000 en 2024 et 500 000 en 2025, arguant – comme l’ont fait les gouvernements libéraux et conservateurs précédents – que nous avons besoin de plus d’immigrants pour la croissance économique en raison de notre faible taux de natalité national et du vieillissement de la population.

[…]

Cela s’applique à presque tous les biens et services, car ils consomment presque tous de l’énergie fossile.

« Il existe un lien direct entre l’immigration et la durabilité », écrit l’association Canadiens pour une société durable sur son site web.

« L’ajout de 10 millions de personnes, de trois millions de logements et de six millions de véhicules à moteur (ces dernières années, principalement en raison de l’immigration) a fait grimper les émissions de carbone au Canada et a entraîné l’asphaltage de centaines de milliers d’hectares des meilleures terres agricoles du pays. C’est l’équivalent de l’implantation de trois villes de Toronto dans le paysage canadien. L’immigration à ce niveau et les conséquences qui en résultent pour l’environnement sont des problèmes de grande ampleur ».

Herbert Grubel, ancien député fédéral et professeur émérite d’économie à l’université Simon Fraser, et Patrick Grady, ancien haut fonctionnaire du ministère fédéral des finances, ont estimé dans un article paru en 2021 dans le Financial Post que, sur la base de niveaux d’immigration plus élevés, « les émissions de gaz à effet de serre seront supérieures de 7,5 % à ce qu’elles auraient été autrement » en 2030 et que « cet écart sera beaucoup plus important d’ici 2050, année où le gouvernement a promis de réduire les émissions à zéro net comme l’exige l’accord de Paris ».

Le gouvernement Trudeau n’a pas atteint l’objectif qu’il s’était fixé pour 2020 de réduire les émissions industrielles de gaz à effet de serre du Canada de 17 % par rapport aux niveaux de 2005 et s’est maintenant fixé de nouveaux objectifs de réduction d’au moins 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à 2030 et de réduction nette à zéro d’ici à 2050.

Aucun gouvernement canadien, qu’il soit libéral ou conservateur, n’a jamais atteint un seul des objectifs qu’il s’était fixés en matière d’émissions en 35 ans d’efforts.

Étant donné que l’augmentation de la population, liée principalement à des niveaux d’immigration élevés, entraînera une hausse des émissions de gaz à effet de serre, il convient de se demander quel sera l’impact sur les efforts déployés par le gouvernement Trudeau pour les réduire, y compris la possibilité d’augmenter les taxes sur le carbone et la tarification du carbone par rapport à ce que nous connaissons actuellement.

Le prix actuel du carbone fixé par le gouvernement Trudeau est de 65 dollars par tonne d’émissions et passera à 170 dollars en 2030.

Selon Yves Giroux, directeur parlementaire du budget indépendant et non partisan du Canada, si l’on tient compte de l’impact négatif de la taxe fédérale sur le carbone sur l’économie canadienne, la plupart des Canadiens vivant dans les provinces où la taxe fédérale sur le carbone s’applique paient déjà plus de taxes sur le carbone qu’ils ne reçoivent de remises, connues sous le nom de paiements incitatifs pour l’action en faveur du climat.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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