Au Québec, et au Canada, nous avons présentement la malchance d’être dirigés par des hommes politiques qui empêchent l’avenir de naître. Cela peut paraître un peu gros, mais quand on y pense, François Legault et Justin Trudeau empêchent chacun à leur façon à notre société d’évoluer. Ils sont les éteignoirs de la volonté populaire, et leur départ sera l’occasion pour nous tous, d’aller de l’avant. Ce qui n’est pas gagné d’avance.
Justin Trudeau est au pouvoir depuis bientôt neuf longues années. Durant ce temps, il s’en est passé des affaires, et pas des moindres. La légalisation du cannabis, on aime ou on aime pas. Mais c’était un sacré pari sur l’avenir. Ce qui est plus inquiétant, ce sont les changements majeurs amenés par le gouvernement Trudeau à la démographie canadienne. Tellement de gens sont arrivés d’ailleurs au cours des dernières années, surtout depuis la pandémie.
Il est difficile pour le moment de voir les conséquences à long terme d’une poussée démographique aussi grande sur le Canada. On le ressent : le logement coûte beaucoup plus cher. Les entreprises rechignent à engager des locaux ou des nouveaux arrivants déjà présents sur place, préférant recruter à l’étranger. Surtout pour les emplois à bas salaires. Cette politique radicale, au nom de l’inclusion, a déjà compromis l’avenir de nombreux Canadiens.
Mais Trudeau n’est pas le seul à s’accrocher au pouvoir en imposant un agenda opposé aux volontés de la population. On peut en dire tout autant de François Legault. Celui-ci, depuis son second mandat avec une très forte majorité, est tombé dans une paresse intellectuelle, où il gère la province comme on gère un dépanneur. Peu importe ses déclarations passées sur la « Louisianisation » du Québec, l’important, c’est que le patronat soit content.
Legault a obtenu sa majorité grâce au choc de la pandémie. Mais il est de plus en plus, comme l’affirme Philippe Sauro Cinq-Mars dans sa chronique, qu’il y a une différence notable entre les aspirations de la CAQ, et celles des Québécois en général. François Legault est tout bonnement absent face aux besoins criants du Québec. Les écoles tombent en ruines, de même que les hôpitaux. La seule chose qui semblait intéresser son gouvernement, c’est la filière batterie.
Or, maintenant que le « super ministre », Pierre Fitzgibbon, a démissionné, il est de plus en plus clair que la filière batterie a du plomb dans l’aile. Northvolt est impliqué dans de nombreuses controverses ici ou à l’étranger. Décès dans des circonstances mystérieuses de travailleurs, endettement, retards sur des chantiers ou des délais de production. Disons qu’il est difficile de ne pas voir à quel point le gouvernement a joué à la roulette avec notre argent.
On peut dire en quelque sorte que Justin Trudeau et François Legault empêchent l’avenir de naître. Nous devrons prendre des décisions radicales au cours des prochaines années sur l’avenir que nous souhaitons pour nous et nos enfants. Un Nouveau Monde se dessine, il faudra un jour lui permettre de naître.
Justin Trudeau devra probablement faire face à une motion de censure, ce qui déclenchera des élections cet automne. Si tout va bien. Quant à François Legault, il devra composer avec le départ de son super ministre et jouer ses cartes jusqu’en 2026. Ce qui est loin d’être gagné. Bref, nous aurons des moments excitants ces prochains mois.
