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Justin Trudeau unit tout le monde au Canada pour une rare occasion : contre sa propre personne.

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Présentement, une fronde s’organise contre Justin Trudeau. Des députés d’arrière-ban s’organisent pour virer le premier ministre du Canada, qu’ils accusent de nuire à leur travail de député. Au-delà des députés, c’est l’ensemble du Canada qui est en colère contre Justin Trudeau. Des autochtones aux Québécois, en passant par les nouveaux arrivants, littéralement personne n’est satisfait.

L’immigration a tellement augmenté ces dernières années au Canada que cela est quasiment impossible de se loger dans une grande ville, à moins d’y mettre le prix. De nouveaux arrivants vont jusqu’à donner un an de loyer en dépôt aux propriétaires pour avoir un toit sur la tête. Même si cela est illégal, les propriétaires en profitent pour mettre plusieurs familles dans une même pièce, en plus d’exiger des dépôts (ce qui est interdit au Québec) pour des logements insalubres.

Ainsi, depuis environ un an, nous voyons des scènes qui n’existaient pas avant au Canada. Par exemple, des travailleurs et étudiants indiens campent dans la région de Toronto comme un moyen de pression pour obtenir la résidence permanente. Ils estiment être floués par le gouvernement fédéral. D’autres sont des centaines à faire la file pour un emploi chez Tim Hortons. La précarité touche tout le monde.

Précarité qui fragilise également la classe moyenne, et des gens pleinement intégrés ici. Plusieurs songent à retourner dans leur pays, et sur les réseaux sociaux, le « rêve canadien » ne fait plus beaucoup d’illusions. Voilà pour les nouveaux arrivants.

Quant aux Québécois, ceux-ci sont insatisfaits d’un gouvernement autoritaire et centralisateur de trop dans leur vie. François Legault a beau demander des pouvoirs supplémentaires en immigration, celui-ci est ridiculisé par Justin Trudeau et son ministre de l’immigration, Marc Miller. Le Québec doit gérer la majorité des demandeurs d’asile, sans que les autres provinces aient elles aussi une partie du fardeau. Les autres provinces ont le droit de choisir, mais pas le Québec.

Pour ce qui est des autochtones, les revendications sont toujours là, malgré un gouvernement qui disait qu’une nouvelle ère s’était ouverte pour ceux-ci. Le gouvernement fédéral estime ne pas être responsable pour la distribution de l’eau potable dans les réserves, et la crise ferroviaire en Colombie-Britannique a laissé des traces. Si certains autochtones ont désormais des postes de commissaires politiques en lien avec la représentation chère aux libéraux, les conditions ne se sont pas améliorées pour les gens du quotidien.

Les Canadiens anglophones s’estiment lésés par Justin Trudeau. L’Alberta, province riche en pétrole, estime faire les frais des politiques environnementales des libéraux. Quant aux autres, les finances publiques mises à mal pour le peu de services en retour ne passent pas. Au fond, Justin Trudeau unit tout le monde au Canada pour une rare occasion : contre sa propre personne.

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