Jeudi matin, la Cour suprême du Canada a décidé de refuser la demande pour permission d’en appeler contre la Loi 21. Cette demande provenait, entre autres, du Conseil des musulmans canadiens et l’Association canadienne des libertés civiles.
L’avocat Frederic Bastien a affirmé par l’entremise de sa page Facebook : « Malgré cette victoire, la pérennité de la loi 21 est loin d’être assurée. Plusieurs organismes et institutions ont entamé une contestation de celle-ci sur le fond en Cour supérieure. Il s’agit notamment la English Montreal School Board et la Fédération autonome de l’enseignement (un syndicat de professeurs) qui ont même commandé un rapport déposé en cour à Thomas S. Dee, un expert américain en diversité raciale. »
Ce même « expert » en « diversité raciale » affirmait que la Loi 21 allait « réduire la diversité, ce qui aura de multiples effets négatifs pour les élèves…la suppression des signes religieux pourrait exacerber le développement de stéréotypes chez les élèves et amoindrir le rôle de modèle par des professeurs issus de minorités visibles et qui sont par ailleurs sous-représentés ».
Selon Bastien, « ce genre de raisonnement ne tient tout simplement pas la route car il n’y a aucun rapport entre la couleur de la peau et la religion. Cette erreur grossière de logique n’a pas empêché Monsieur Dee de facturer 28 000 dollars pour rédiger un rapport avec 17 pages de texte, soit 1647$ par page. Voilà à quoi a servi l’argent des contribuables et des cotisations syndicales ».
Vous pouvez lire le statut complet ici :