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La fête des Pères ne doit pas être remplacée par la fête des « gens que j’aime »

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Même si à la base, la fête des Mères et la fête des Pères sont des fêtes commerciales, il demeure néanmoins que c’est une occasion de rendre hommage aux figures les plus importantes de nos vies. Des sorties sont prévues en famille à ce moment-là, en plus des cadeaux. Mais ces belles célébrations ont fait la place en quelques années à une controverse inattendue : les familles non traditionnelles se sentent lésées par ces modèles familiaux anciens. En quoi justement la fête des pères ne doit pas être remplacée par la fête des « gens que j’aime »? C’est ce que nous allons voir.

Certaines écoles du Québec ont par le passé remplacé la fête des mères (ou des pères) par une invention de leur cru : la fête des « gens que j’aime » ou l’une de ses variantes. Ils estiment que les couples non traditionnels, avec « deux mamans », « deux papas » ou encore avec plusieurs parents sont invisibilisés par ces fêtes que l’on tient pour acquises dans notre calendrier.

Si certaines controverses ont été inutilement gonflées par les médias, il demeure néanmoins que la fête des Pères, comme la fête des Mères, conservera pour toujours sa légitimité. Pendant des milliers d’années, bien avant les progrès de la médecine moderne, seule une mère pouvait porter un enfant, et il fallait un père pour aider à le concevoir. Mais ça, c’était avant le progrès des biotechnologies, ou encore de l’amélioration des « réassignations de genre ».

Le père comme la mère ont des rôles fondateurs dans nos vies. Vu que c’est la fête des Pères, pourquoi ne pas essayer de leur rendre hommage? Combien de pères se sont sacrifiés pour donner une qualité de vie à leurs enfants? Hypothéquant leur santé au travail, en travaillant à des horaires atypiques. Pour beaucoup d’enfants québécois devenus grands, leur père demeure une figure énigmatique, celui qui travaillait tard le soir ou la nuit. Nous aurions aimé avoir passé plus de temps avec eux.

Bien sûr, des pères indignes, il y en a un paquet. Mais pourquoi les bons gars devraient payer pour les fautes des « pas bons »? Encore une fois, on a trop l’impression d’assister à un procès de la paternité dans nos sociétés. Accusé d’apporter avec lui le « patriarcat ». C’est l’idéologie de la déconstruction qui continue son œuvre.

Faisons table rase du passé. Même si c’est pour essayer un modèle de société extrêmement problématique à bien des niveaux. Les hommes comme les femmes sont complémentaires dans la vie des enfants. Trop de figures masculines peuvent nuire aux enfants, tout comme trop de figures féminines. Parlez-en aux hommes qui enseignent au primaire. Ils vous diront que des petits garçons qui n’ont pas de figure paternelle forte dans leur vie, il y en a beaucoup.

Donc, à vous, messieurs, une bonne fête des Pères! Pour les autres, faites ce que vous voulez, mais n’essayez pas d’effacer des milliers d’années d’évolution humaine qui ont fait la force de nos sociétés actuelles. À chaque fois qu’une idéologie souhaitant faire du passé table rase, cela s’est toujours très mal terminé. À l’année prochaine pour une autre controverse sur la fête des « gens que j’aime »!

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