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La fonction publique fédérale réduite pour la première fois depuis 2015

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D’après un article de Gabrielle Huston sur CBC News le 23 mai 2025

La fonction publique fédérale canadienne a connu une baisse nette de ses effectifs pour la première fois depuis 2015, selon de nouvelles données publiées par le Secrétariat du Conseil du Trésor. Gabrielle Huston de CBC explique que 9 807 emplois ont été supprimés entre 2024 et 2025, marquant une diminution de 2,6 % de la main-d’œuvre totale.

Cette réduction touche principalement les agences fédérales, telles que Parcs Canada, la Commission de la capitale nationale et l’Agence du revenu du Canada (ARC). Plus précisément, 7 051 postes – soit 72 % du total – ont été éliminés dans ces agences, tandis que 2 756 postes – ou 28 % – l’ont été au sein de l’administration centrale.

En mars 2024, le gouvernement fédéral comptait 367 772 fonctionnaires entre les agences et l’administration. Un an plus tard, ce chiffre est tombé à 357 965. Gabrielle Huston précise également que cette statistique ne tient pas compte des membres de la GRC, des Forces armées canadiennes ni d’autres employeurs fédéraux distincts.

Il faut remonter à 2014 pour trouver une situation similaire. À l’époque, les effectifs étaient passés de 262 817 employés en 2013 à 257 138 en 2014, et encore légèrement à 257 034 en 2015. Depuis, la fonction publique fédérale avait connu une croissance continue.

L’Agence du revenu du Canada est l’organisme le plus durement touché par ces compressions. Gabrielle Huston rapporte que l’ARC a perdu à elle seule 6 656 employés, ce qui ramène son effectif à 52 499 personnes. Cette vague de suppressions s’inscrit dans un effort global de réduction des dépenses publiques, annoncé à l’automne dernier, avec pour objectif des économies de 15 milliards de dollars sur quatre ans.

Les syndicats avaient alors averti que des pertes d’emplois seraient inévitables. Le président national du Syndicat des employés de l’impôt, Marc Brière, a déclaré vendredi que ces coupures successives affectent durement les membres du syndicat, mais nuisent également à l’ensemble de la population canadienne.

« À chaque poste supprimé, les délais de traitement s’allongent, les appels demeurent sans réponse, les dossiers s’accumulent et les citoyens sont laissés dans l’incertitude. Ceux qui restent sont poussés au-delà de leurs limites », a affirmé Brière.

Dans l’administration centrale, c’est Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada qui a subi la plus grande perte, avec 1 944 postes abolis. Le ministère compte désormais 11 148 employés.

Certaines entités ont toutefois vu leur effectif croître durant la même période. Ressources naturelles Canada a ajouté 293 employés, la Défense nationale 381, Affaires mondiales Canada 218 et le Centre de la sécurité des télécommunications 196.

Gabrielle Huston souligne aussi que cette réduction survient dans un contexte politique où la question des dépenses gouvernementales occupe une place importante. Durant la récente campagne électorale fédérale, Mark Carney, premier ministre, et Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur, se sont engagés à réduire les dépenses inutiles dans la fonction publique.

Poilievre a promis de réduire à la fois la taille de l’appareil gouvernemental et le recours aux sous-traitants. De son côté, Carney a affirmé vouloir plafonner la taille de la fonction publique et miser davantage sur l’intelligence artificielle pour accroître l’efficacité de l’administration.

Le gouvernement libéral n’a toujours pas présenté de budget depuis son élection. Mark Carney a promis de le faire à l’automne.

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