L’idée n’est pas de blâmer les individus qui viennent chez nous en quête d’une vie meilleure ou d’opportunités économiques qu’ils sont incapables de trouver chez eux. Mais on le constate que depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux en 2015, plusieurs crises furent exacerbées. On parle du logement, de la criminalité, pénurie d’énergie et d’enseignants dans nos écoles. Un mélange explosif qui n’ira qu’en empirant. Ce sont des sujets dont il faut parler.
La crise du logement est le principal sujet médiatique depuis que la population s’est lassée de la pandémie. On ne compte plus la quantité de reportages sur les abus de certains promoteurs, de familles expulsées, de gens incapables de trouver un logement « abordable ». Elle touche directement nos proches. Nous connaissons tous des gens victimes de la crise, si nous le sommes pas nous-mêmes.
Trudeau affirme qu’il est inutile de chercher des boucs émissaires. Il dit que c’était il y a peu les investisseurs étrangers, et maintenant les étudiants. Or, ce que monsieur le premier ministre ne dit pas, c’est que ses politiques laxistes en matière d’immigration sont responsables de la crise à la fois dans les grandes villes prisées par notamment une élite chinoise en exil qui veut protéger son patrimoine acquis de façon légitime (ou non), ou bien dans les villes universitaires telles que Rimouski qui autrement n’auraient jamais une telle crise si ce n’était pas des campagnes agressives pour attirer des étudiants étrangers.
La crise du logement n’est pas le seul problème. Les médias nous disent que ça prend des immigrants pour combler la « pénurie de personnel ». Mais si on suit cette logique, il faut trouver de nouveaux travailleurs constamment pour aider les nouveaux arrivants et ainsi de suite. Cela crée une demande impossible à combler. Parlez-en aux enseignants.
Selon le ministre Drainville, il manquerait plus de 8000 enseignants au Québec. L’idée du ministre désemparé n’est plus d’avoir un enseignant qualifié par classe, mais un « adulte » qui devra surveiller. On a même vu des gens n’ayant qu’un diplôme du secondaire être devant une classe. Or, cette pénurie n’est pas liée à un baby-boom des femmes au Québec. Bien que l’épuisement des enseignants, puis leur abandon de la profession soient à prendre en compte, la crise vient en bonne partie de l’immigration massive des libéraux, légale ou non.
La pénurie d’électricité est aussi à considérer. Au Québec, nous aimons nous donner bonne conscience. Nous voulons être écologistes. Or, depuis des décennies, nous refusons de développer nos ressources gazières, pétrolières et hydro-électriques. Nous nous basons pour nos besoins en électricité sur des barrages construits durant les années 60-70. Nous avons fermé la centrale nucléaire de Gentilly et l’on constate maintenant que nous sommes en pénurie énergétique.
Il y a eu bien sûr le gaspillage énergétique depuis longtemps, et le fait que l’on a vendu à très bon prix de l’électricité aux États-Unis ou à des compagnies d’ici. Mais le fait d’avoir doublé la population du Québec depuis les années 70 a forcément eu une incidence sur nos capacités à approvisionner toujours plus de consommateurs avec des ressources que nous constatons maintenant qu’elles sont limités.
Et le dernier point que l’on peut considérer, c’est la hausse de la criminalité. Depuis l’arrivée des libéraux en 2015, une hausse de +108% des meurtres de gangs de rue est constatée au Canada. Certaines villes ne sont plus considérées comme sécuritaires, telles que Toronto ou Winnipeg. Même une ville jadis tranquille comme Sherbrooke a maintenant ses gangs de rue. Combiné à ça la prolifération de drogues très peu chères et de très mauvaise qualité, on se retrouve avec un cocktail explosif.
La crise du logement plus les drogues de qualité médiocre font qu’il y a de plus en plus de gens à la rue. Le système de santé et de services sociaux est débordé. L’itinérance ne touche pas que les nationaux, mais un nombre croissant d’immigrants illégaux incapables de se loger. Allez-vous promener autour du parc Émilie Gamelin pour constater la présence nombreuse d’Haïtiens dans la rue qui ne font rien de leurs journées.
Lorsque nous critiquons le gouvernement canadien face à sa politique d’immigration, nous ne visons pas les individus qui viennent ici en quête d’une vie meilleure. Les problèmes mentionnés plus haut touchent les immigrants et leurs enfants également. Aucun parent ne souhaite que ses enfants tombent dans le trafic de drogues ou n’a comme « enseignant » un adulte non qualifié qui n’est là que pour surveiller. Or, le système est incapable d’offrir des conditions de vie dignes à tout le monde. Le minimum pour accueillir ces gens n’est pas garanti. Et cela ne rend service à personne.