Un couvre-feu obligatoire de 20h à 5h est entré en vigueur le 9 janvier au Québec, et certains policiers de la province ont fait preuve de peu de compréhension envers les sans-abri.
Le 11 janvier, un sans-abri s’est vu infliger une amende de 1 550 dollars pour avoir marché dans le centre-ville de Montréal pendant le couvre-feu.
Le gouvernement du Québec a déclaré que le couvre-feu devait être respecté par les sans-abri, une déclaration perçue comme déconnectée de la réalité sur le terrain.
« Les refuges débordent. De plus, ce n’est pas aussi simple que cela, de placer une personne sans-abri dans un refuge […] Je peux aller me promener avec mon chien et ne pas être mis à l’amende. Le sans-abri se retrouve avec un problème après 20 heures ». – a affirmé Paule Robitaille, député du Parti Libéral du Québec.
Un autre homme a également été condamné à une amende de 1 550 dollars pour avoir marché dehors à une heure du matin mardi soir. L’homme est connu pour ses problèmes de santé mentale et se dirigeait vers un refuge qui fournit de la nourriture aux personnes souffrant de maladies mentales lorsqu’il a été intercepté et condamné à une amende par la police.
Des cas sont apparus dans toute la province de travailleurs essentiels qui se sont rendus au travail avec une preuve de leur employeur et qui ont néanmoins reçu une amende.
À Montréal, des policiers ont exigé de voir le contenu de la boîte à lunch d’une femme qui se rendait au travail pendant le couvre-feu.