La commission relève de la CAQ organise un congrès virtuel au mois de septembre et la relance économique est à l’ordre du jour. Un seul problème : les militants parlent de relance économique « verte », un oxymore évident.
Selon Keven Brasseur, président de la Relève de la CAQ, « …on croit qu’avec la crise du COVID il y a un »avant » et il y a un »après ». On veut se concentrer à repenser le Québec de l »’après ». La relance économique doit se faire dans une perspective environnementale ».
Ce type de discours cherchant à instrumentaliser la crise pour pousser un agenda de décroissance économique (synonyme à économie verte) n’est pas sans rappeler le discours des Dominic Champagne de ce monde.
Le documentaire Planet Of the Humans de Michael Moore a fait couler beaucoup d’encre cette année, notamment parce que ce dernier démontre l’hypocrisie et l’inefficacité des énergies vertes, une industrie plus malhonnête encore que l’industrie des énergies fossiles.
L’avenir économique du Québec ne se trouve pas dans des technologies vertes comme le solaire ou l’éolien. L’hydroélectricité nous assure une emprunte écologique modèle, et le Québec doit s’enrichir en réduisant les émissions de CO2 globalement.
Comment? En exploitant nos riches réserves de gaz naturel et en les exportant à l’étranger pour supporter la transition du charbon vers le gaz naturel à l’international. C’est ainsi que le Québec peut s’enrichir et aider la planète.
Le discours de relance verte de la relève caquiste est plutôt digne d’une méconnaissance de l’économie et d’un simplisme tenant à plaire aux journalistes de Radio-Canada. La vérité est bien loin de là.
Pour enrichir le Québec et réduire les émissions globales, il faut exploiter nos ressources.