La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a enregistré son pire semestre en 50 ans avec un rendement de -7.6%. Alors que la valeur du pétrole était en pleine reprise, la CDPQ a manqué le bateau puisqu’elle s’était départie de ses actions dans ce secteur. Un exemple frappant de comment le fanatisme vert met en danger l’économie du Québec.
La CDPQ pratique l’investissement ‘responsable’ soit l’approche ESG : environnement, social, gouvernance. Tous les détails se trouvent sur son site internet : https://www.cdpq.com/fr/approche/investissement-durable
En d’autres mots, la Caisse se plie aux exigences wokes pour ses investissements plutôt que la bonne santé financière de son fond.
Ce sont vos pensions qui sont à risque avec ces histoires.
Ces résultats du bas de laine des Québécois sont inférieurs à un comparable, le régime de retraite des enseignants ontariens, Teachers, qui a dévoilé un rendement positif de 1,2% pour le premier semestre.
À la défense de la CDPQ, le contexte économique n’était pas le meilleur.
La tempête a touché presque tous les secteurs, notamment les marchés boursiers et obligataires qui ont vécu leur première correction simultanée depuis 1969.
Raison de plus pour ne pas abandonner le pétrole dans pareil contexte !
Le président de la Caisse va-t-il revenir sur ses erreurs ? Malheureusement, poser la question c’est y répondre, gageons que son bonus sera immense pour le féliciter de sa ‘performance’ exemplaire.