Traduit de l’anglais. Article de Taylor Penley publié le 28 mai 2023 sur le site de Fox News.
Jane Fonda a accusé les hommes – et le racisme – d’être responsables du changement climatique lors d’une conversation au Festival de Cannes de cette année, affirmant que sans le patriarcat, cette crise aux proportions prétendument épiques cesserait d’exister.
« C’est grave », a-t-elle déclaré samedi. « Nous avons sept ou huit ans pour réduire de moitié notre consommation de combustibles fossiles et, malheureusement, ce sont les personnes qui en sont le moins responsables qui sont les plus durement touchées : les pays du Sud, les habitants des îles, les pauvres de couleur. C’est une tragédie à laquelle nous devons absolument mettre un terme. Nous devons arrêter et emprisonner ces hommes – ce sont tous des hommes [qui sont derrière tout cela] ».
Elle a poursuivi en répondant à une question de l’un des membres de l’auditoire lorsqu’elle a approfondi ses affirmations selon lesquelles la crise climatique ne pouvait exister sans les conditions parfaites.
« Il est bon que nous réalisions tous qu’il n’y aurait pas de crise climatique s’il n’y avait pas de racisme. Il n’y aurait pas de crise climatique s’il n’y avait pas de patriarcat. Il s’agit d’un état d’esprit qui perçoit les choses de manière hiérarchique. Les hommes blancs sont ce qui compte et tout le reste se trouve en bas de l’échelle ».
La star et militante de 85 ans, qui s’est notoirement attiré les foudres des critiques dans le passé pour ses protestations contre la guerre du Viêt Nam qui lui ont valu le surnom de « Hanoi Jane », est restée une militante de longue date de la sensibilisation au changement climatique, et la tribune du Festival de Cannes n’a pas fait exception à la règle.
Elle s’est exprimée sur l’activisme, notamment sur ce que signifie dénoncer ceux qui, selon elle, sont responsables du changement climatique, affirmant qu’elle a l’impression de « lutter contre le patriarcat et le racisme » chaque fois qu’elle prend position sur la question.
« C’est important parce que nous devons sortir des silos – les féministes ici, les écologistes ici. C’est ce que j’ai appris lorsque j’ai commencé à militer autour de la guerre du Viêt Nam. Plus on approfondit une question, quelle qu’elle soit, plus on se rend compte qu’elle est liée. Et si nous résolvons la crise climatique et que nous n’avons pas résolu les autres problèmes, nous aurons des problèmes ».
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