Dans un Tweet suivant la fusillade en Nouvelle-Écosse, alors que beaucoup d’information reste à confirmer, le chef du Bloc Québécois s’est dit prêt à supporter « dès maintenant » Justin Trudeau dans son désir d’interdir les armes à feu légales au Canada.
Selon Blanchet, il y aurait « trop d’armes », et ce serait la « démocratie » qui devrait protéger des vies humaines.
Cependant, l’électorat canadien n’a jamais été appelé à voter sur l’interdiction des armes à feu.
Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, est un diplomé de l’Université de Montréal en sciences humaines. Il a travaillé comme enseignant et comme agent d’artistes.
Sa connaissance de l’électorat qu’il représente, soit le Québec, autre que Montréal et quelques « grandes » villes, supporte majoritairement la possession d’armes à feu à des fins récréatives et de loisirs.
« Quand ça parle de tuerie, nos politiciens ne cherchent pas de solution, ils en profitent seulement pour bien paraître avec des gestes symboliques de faux sentiments de sécurité sur le dos des propriétaires responsables qui n’ont rien à voir avec ces gestes inacceptables »
– Guy Morin, Propriétaire de AGM Sécurité, Président de Tous contre un registre québécois des armes à feu.
« La preuve est que nous ne savons rien de l’histoire de N-É, et ils ont déjà pointé les propriétaires d’armes à feu. »
Le Canada a déjà des lois extrêmement strictes en ce qui à trait aux armes à feu, et la mise en place de nouvelle régulation et interdictions aurait comme impact de priver les citoyens responsables d’armes à feu, tout en ne décourageant aucunement les criminels et individus mal intentionnés de se procurer des armes sur le marché noir.
Au final, ce serait les criminels qui seraient aisément en mesure de s’armer, et le citoyen moyen n’aurait pas l’option de se munir d’une arme pour se défendre.
Ce n’est pas la première fois que le Bloc Québécois adopte des positions hautement montréalaises et alignées sur les positions de Justin Trudeau. Durant la crise des blocages de voies ferrées par des radicaux, notamment étudiants de l’UQAM, Blanchet s’était positionné derrière le premier ministre libéral et s’opposait au démantèlement des blocages.