Le Bureau du Conseil privé (BCP) enquête sur plusieurs messages Facebook extrêmement antisémites qui auraient été publiés par un analyste principal travaillant pour eux.
Les messages auraient été publiés par un compte qui prétend appartenir à l’analyste du BCP Nizam Siddiqui.
Le BCP est le ministère de service public du premier ministre.
Les publications de Siddiqui impliquent que des Juifs ont collaboré avec Hitler et les nazis. Ses publications impliquent également que les Juifs sont génétiquement pédophiles et qualifient Israël d’« État parasite, raciste et d’apartheid ».
True North a contacté le BCP pour obtenir des mises à jour sur l’état d’avancement de l’enquête sur les publications.
« Le Bureau du Conseil privé prend cette affaire très au sérieux. Nous sommes choqués et déçus par ce contenu et nous prenons des mesures immédiates pour déterminer les faits entourant l’implication de cet employé afin de nous permettre de réagir rapidement et de manière appropriée », a déclaré Paul Duchesne, porte-parole du BCP, à True North.
Le BCP a confirmé qu’une enquête est en cours.
« Le gouvernement du Canada a une tolérance zéro pour les discours haineux de toutes sortes, et attend de ses employés qu’ils adhèrent au Code de valeurs et d’éthique de la fonction publique », a déclaré un porte-parole du BCP à l’agence Isreallycool après la publication d’un article mettant en lumière ces commentaires troublants.
Le Centre pour Israël et les affaires juives (CIJA) et les Amis canadiens du Centre Simon Wisenthal (FSWC) ont tous deux condamné les messages antisémites et ont appelé le BCP à remédier immédiatement à la situation.
« Nous avons été heureux de recevoir l’assurance du BCP qu’il considère les allégations aussi sérieusement que nous, et qu’une enquête et une action immédiate seront menées pour résoudre le problème », a déclaré le CIJA.
« Nous espérons que le BCP fournira tous les détails concernant tous les aspects de ces circonstances et que l’individu en question sera traité d’une manière qui reflète la gravité de ses actes haineux et de l’abus de confiance du public ».
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