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Le Canada de Justin Trudeau est un échec

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Cela fait depuis 2015 que Justin Trudeau est au pouvoir à Ottawa. Vous trouvez que cela fait une éternité? Lorsque nous apprenons grâce au travail de journalistes sérieux que le Canada finance des comités de travail sur l’inclusion et l’engagement de la diversité de genres dans le métier de démineur en Ukraine, on se dit que quelque chose ne va pas. Ou bien à quel point les politiques, Diversité, Équité et Inclusion s’imposent dans les domaines les plus absurdes, là où c’est tout sauf nécessaire. Quelques réflexions sur l’état actuel du Canada et sa direction par les libéraux.

« Le Canada est de retour », c’est ce qu’affirmait Justin Trudeau lors de sa prise du pouvoir en 2015, après le long mandat des conservateurs de Stephen Harper. Trudeau s’est fait élire en proposant un programme progressiste : légalisation du cannabis, l’aide aux réfugiés syriens et le retour du plein financement à Radio-Canada. La gauche jubilait devant le fils de Pierre Elliot Trudeau, un comédien qui a su se mettre en scène plusieurs années avant son élection comme premier ministre.

Si l’on s’est dit qu’il fallait donner la chance au coureur, on a vite déchanté quand celui-ci a déclaré à un journal américain que le Canada était le « premier pays postnational », où il n’y avait pas de culture commune ou d’identité nationale. Cela annonçait la couleur et l’orientation autoritaire des libéraux vers un multiculturalisme radical.

Déjà à l’époque, les conservateurs dénonçaient les libéraux qui appuyaient les femmes à visage caché par le niqab prêter serment, et l’on était accusés de xénophobie en émettant des doutes sur les capacités d’accueil des seuils d’immigration promulgués par les libéraux sous la pression de lobbys d’affaires de Toronto. Nous connaissons la suite.

Crise du logement exacerbé par les seuils trop élevés des libéraux, précarité du français au Québec, nombreux abus venant de criminels ou de demandeurs d’asile malhonnêtes qui n’en sont pas réellement. Le système canadien est considéré comme l’un des plus vulnérables par les trafiquants internationaux, les criminels de guerre et les groupes terroristes qui ont trouvé chez nous un endroit pour se cacher et faire prospérer leurs affaires. Disons que ce n’est pas une grande fierté.

L’abolition de l’obligation pour les Mexicains d’avoir un visa a permis à des trafiquants d’êtres humains ou de drogues de s’installer chez nous. De même pour les règles trop laxistes qui permettent à des groupes terroristes sikhs de continuer leurs opérations contre l’Inde depuis Vancouver ou Toronto. Le problème est si grave que le chef d’un des principaux partis politiques canadiens, Jagmeet Singh, est interdit de séjour en Inde, étant inscrit sur une liste noire.

Trudeau était un homme de son temps, c’est-à-dire 2015, mais dans une ère illibérale, on se demande bien pourquoi il persiste à ce point. Dans une entrevue au micro d’Alec Castonguay, Trudeau affirmait vouloir se battre pour les droits des minorités et contre les changements climatiques. C’est louable. Mais il faudrait déjà arrêter de prendre les gens pour des valises sur la question des identités de genre.

Beaucoup de trans n’ont pas besoin du paternalisme des libéraux pour vivre et s’épanouir dans notre société. De même, à force de donner du financement et des tribunes à des militants intransigeants, qui ne représentent qu’eux-mêmes, les libéraux ont réussi à commettre un exploit : augmenter pour la première fois depuis des décennies le sentiment homophobe et transphobe chez les jeunes.

De même, on se demande vraiment si c’est important de financer à coup de millions de dollars « l’affirmation de genre » dans le dangereux métier de démineur en Ukraine. Il faudrait déjà s’attaquer réellement aux raisons pourquoi la Russie réussit malgré à se financer : le pétrole. Mais ça, les libéraux ne proposeront pas de mesures pour libérer de l’obligation des pays européens ou émergents de devoir s’approvisionner en gaz et en pétrole russes.

Les solutions existent pour régler la crise du logement. De même que de couper les vivres à l’armée russe. Mais pour ça, ça prend du courage et quelque chose qui manque chez les libéraux : le pragmatisme. Et du courage. Le monde n’est pas comme on le voudrait, on fait avec. On doit adapter son idéologie en fonction des conditions matérielles du moment. Nous pourrions aussi parler de l’avenir du Québec dans le Canada de Justin Trudeau, mais ça sera pour une prochaine fois.

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