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Le Canada peut contribuer à la réduction mondiale des émissions carbone en exportant son gaz pour remplacer le charbon

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Traduit de l’anglais. Article de Lorrie Goldstein publié le 9 septembre 2023 sur le site du Toronto Sun.

Bien qu’on en entende rarement parler, le Canada est un leader mondial dans la réduction de l’utilisation du charbon pour produire de l’électricité, la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie sur la planète.

Oubliez la soi-disant « bombe à carbone » des sables bitumineux du Canada, cible favorite du ministre de l’environnement Steven Guilbeault et d’autres radicaux écologistes.

Les sables bitumineux génèrent 0,1 % des émissions mondiales, et l’ensemble du secteur pétrolier et gazier du Canada, 0,3 %.

Les émissions du Canada provenant de toutes les sources d’énergie industrielles, soit 1,5 % du total mondial, sont trop faibles pour avoir un impact significatif sur le changement climatique, comme l’a indiqué le directeur parlementaire du budget du Canada, Yves Giroux.

En 2012, le climatologue canadien Andrew Weaver – auteur principal du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies et ancien chef du parti vert de la Colombie-Britannique – et son collègue Neil Swart ont publié dans Nature Climate Change une étude concluant que, s’il est important de réduire les émissions provenant du pétrole, y compris des sables bitumineux, la véritable bombe à carbone mondiale est le charbon.

Les milliers de centrales électriques au charbon constituent la principale source d’augmentation des émissions au niveau mondial. Des pays comme la Chine, premier émetteur mondial, délivrent des permis de construire l’équivalent de deux grandes centrales électriques au charbon par semaine.

Si le reste du monde était aussi efficace que le Canada pour produire de l’électricité sans brûler de charbon – le combustible fossile le plus riche en carbone – le problème mondial de l’augmentation des émissions serait résolu.

La raison en est que nous ne produisons que 5,7 % de notre électricité à partir de centrales au charbon et que nous sommes en train de les supprimer progressivement.

À titre de comparaison, l’Australie en produit 75 %, la Chine près de 60 %, la Corée du Sud plus de 40 %, l’Allemagne plus de 30 %, les États-Unis 20 % et la Russie 18 %.

Depuis 2005 – l’année de référence du gouvernement Trudeau pour fixer ses objectifs de réduction des émissions – les émissions du secteur canadien de l’électricité ont chuté de 117,6 millions de tonnes par an à 51,7 millions de tonnes en 2021, la dernière année pour laquelle les données gouvernementales sont disponibles.

Cela représente une baisse de 56 % par rapport aux émissions de 2005, dépassant de loin l’objectif du gouvernement libéral pour 2030, à savoir une baisse de 40 % par rapport aux niveaux de 2005.

[…]

Les faibles émissions dues au charbon s’expliquent par le fait que l’hydroélectricité et l’énergie nucléaire, non émettrices, sont les principales sources de production d’électricité au Canada.

Les défenseurs du climat s’en moquent en soulignant que les émissions de charbon du Canada sont faibles en raison d’un accident géographique – nous vivons dans un pays qui dispose d’abondantes ressources hydroélectriques pour produire de l’électricité.

Bien entendu, c’est l’argument qu’ils évitent d’utiliser lorsqu’ils se plaignent que le Canada est l’un des plus grands émetteurs industriels par habitant au monde, toutes sources d’énergie confondues.

Mais c’est aussi un accident géographique : nous vivons dans le deuxième pays le plus grand et le plus froid du monde, avec une population relativement faible.

Ce n’est pas parce que tout le monde a un puits de pétrole dans son jardin.

Le moyen le plus efficace pour le Canada de contribuer à la réduction des émissions mondiales – par opposition aux taxes sur le carbone – serait d’exporter ses vastes ressources en gaz naturel, qui brûlent deux fois moins de carbone que le charbon, vers les marchés internationaux, afin de remplacer l’électricité produite à partir du charbon et de libérer l’Europe de sa dépendance à l’égard du gaz naturel fourni par le dictateur russe Vladimir Poutine.

[…]

Pour lire l’article dans sa forme originale

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