Plusieurs agences de presse nord-américaines ont reçu des chèques importants en échange de la publication de propagande de médias d’État chinois.
Selon une divulgation déposée auprès du ministère américain de la Justice, le journal canadien Globe and Mail a reçu 132 046 dollars pour un certain nombre de campagnes publicitaires qui présentaient une couverture flatteuse de la Chine.
Le Globe and Mail a publié pour la première fois un article de deux pages intitulé « China Watch » en septembre 2020. Des avertissements au bas de l’annonce annonçaient que le contenu était « produit par le China Daily et distribué dans le Globe and Mail ».
Le China Daily est un média de langue anglaise appartenant au département de la publicité du Parti communiste chinois.
En octobre 2020, le China Daily a de nouveau placé des annonces dans le Globe and Mail.
Les publireportages de « China Watch » omettent les aspects négatifs du système de gouvernance autoritaire de Pékin et présentent plutôt des articles de flatteurs tels qu’un article à propos du festival chinois consacré à l’intégration et à propos d’une entreprise étrangère qui voit un plus grand potentiel en Chine.
Pendant ce temps, la République populaire de Chine a été accusée de génocide de sa population musulmane Ouïghoure et deux citoyens canadiens, Michael Spavor et Michael Kovrig, sont retenus en captivité sur la base d’accusations d’espionnage inventées de toutes pièces.
Le Los Angeles Times, le Washington Post, le Wall Street Journal et le New York Times sont parmi les autres médias nord-américains qui ont reçu des fonds publicitaires du régime chinois.
L’édition dominicale du Los Angeles Times a récemment publié un encart de 8 pages avec le titre bien connu « China Watch », selon un rapport de 2020, le Parti communiste chinois a dépensé 20 millions de dollars au cours des dix dernières années pour faire connaître la rhétorique de l’État chinois aux médias occidentaux.
Un article de tnc.news.